Covid, confinement, solitude : Hamilton a vécu ‘l’une de ses années les plus difficiles’ en F1

C’est un Lewis Hamilton affaibli qui a disputé tout ce week-end de Grand Prix à Abu Dhabi : affaibli par le Covid et ses conséquences bien sûr.

Le pilote Mercedes, 3e en qualifications comme en course, ne s’en cachait d’ailleurs pas : même pour un athlète de haut niveau, le coronavirus est coriace…

« Le coronavirus, ce n’est pas une blague. Je n’ai jamais pensé que ça l’était. Je savais que ce serait difficile parce que des gens perdent la vie. »

« Je trouve toujours très étrange de voir les dirigeants du monde entier en rire comme si ce n’était rien. En revenant à la compétition ce week-end, je savais que je ne serais pas physiquement là où j’étais toute la saison, mais j’ai réussi à finir la course. »

Interviewé juste après l’arrivée, Lewis Hamilton avait même choisi d’employer des mots forts pour expliquer sa forme de ce dimanche…

« Je suis détruit. Je ne me sens pas bien. Je suis heureux et reconnaissant d’être en vie et de vivre pour me battre un jour de plus. »

Voici qui referme une année 2020 très difficile pour Lewis Hamilton : il y a eu le Covid bien sûr, il y a eu aussi un confinement et un isolement qui ont largement perturbé le train de vie du « globe-trotter » de Mercedes. Qu’est-ce qui fut le plus dur ?

« Je pense qu’il est presque impossible de dire ce qui fut le plus difficile, car chaque année, on est confronté à quelque chose de nouveau et de différent. Je pense que cette année, pour moi personnellement, je dirais que c’est l’une des années les plus difficiles, si ce n’est la plus difficile parce que, vous savez, nous avons tous été confrontés à l’isolement. Nous n’avons pas été entourés de gens. Il y a eu beaucoup de pertes de vies humaines. La vie n’est pas normale. »

« Je suis reconnaissant que nous ayons pu faire la course et c’est... ces courses peuvent vous faire beaucoup de mal et je pense, oui, pour moi, c’est vraiment un grand succès pour la Formule 1 de nous avoir fait reprendre la course. Dieu merci pour la santé et le bien-être de tout le monde ici dans ce sport qui a réussi à passer l’année en toute sécurité. Oui, c’est vrai. »