Coulthard révèle avoir rejeté un baquet Ferrari après ’la clause Schumacher’

"C’était essentiellement un contrat de numéro deux"

Par Franck Drui

31 décembre 2023 - 09:08

L’ancien pilote de F1 David Coulthard a révélé qu’il avait rejeté un transfert sensationnel chez Ferrari après s’être vu proposer "un contrat numéro deux".

Coulthard a connu l’essentiel de ses succès en F1 avec McLaren entre 1996 et 2004, remportant 13 courses.

Cependant, un transfert vers la Scuderia aux côtés de Michael Schumacher aurait pu être une possibilité.

Coulthard a révélé qu’il avait rencontré Jean Todt - qui était à l’époque le patron de l’équipe Ferrari - au sujet d’un changement d’équipe.

Finalement, Coulthard l’a rejeté car il ne voulait pas être un pilote "numéro deux" - où il devrait laisser passer Schumacher, si l’Allemand était derrière lui en piste.

"Je l’ai bien fait : j’ai rencontré Jean Todt à Paris dans son appartement, pour parler d’une potentielle place pour piloter pour Ferrari."

"Et mon souvenir du contrat proposé se résume à une chose : c’était essentiellement un contrat de numéro deux, qui, malgré tout ce que l’on peut maintenant conclure sur ma carrière, je ne sentais toujours pas d’accepter. Je n’allais pas signer autre chose qu’un contrat promettant une égalité des chances."

"Et donc, si j’étais quatrième et que Michael était cinquième, alors je devais le laisser passer. J’ai demandé à Jean Todt alors ce qui se passerait si j’étais en tête : la même chose ! Et je ne pouvais tout simplement pas accepter de signer la clause Schumacher."

Ferrari a signé avec Eddie Irvine à la place. Coulthard a lui remercié Ron Dennis pour lui avoir donné cette « égalité des chances » chez McLaren aux côtés du Finlandais Mika Hakkinen.

"Et tout le mérite revient à Ron et McLaren, le contrat qu’ils m’ont proposé était à égalité avec Mika."

"Et même s’il y avait une clause qui stipulait que vous deviez accepter les instructions du directeur de l’équipe, quelles que soient les circonstances, en gros, j’ai eu une opportunité juste et égale de continuer et d’essayer de voir à quel point je pouvais développer mes compétences."

"C’est donc la seule équipe avec laquelle j’ai vraiment parlé au cours de mes neuf années chez McLaren."