Comment Räikkönen est allé chercher à lui tout seul un très bon résultat en Russie
Il a fait le bon choix stratégique en Russie
Kimi Räikkönen a fait partie des grands gagnants de l’arrivée tardive de la pluie au dernier Grand Prix de Russie : le pilote Alfa Romeo, de retour après deux courses manquées, était 13e avant l’averse, et 8e à l’arrivée ; il a donc clairement maximisé le potentiel de sa voiture (à l’inverse de Pierre Gasly par exemple que Kimi Räikkönen a dépassé).
Qu’est-ce qui a fait la différence au moment fatidique ? Pourquoi Alfa Romeo a-t-elle mieux géré la pluie que McLaren avec Lando Norris ou qu’AlphaTauri par exemple ?
Il faut pour cela remonter au 48e tour de course : Kimi Räikkönen venait d’être dépassé par Valtteri Bottas et Pierre Gasly ; il n’avait alors plus grand-chose à perdre durant le Grand Prix. Juste avant, Alfa Romeo venait de prévenir Kimi Räikkönen que « la pluie allait augmenter dans un ou deux tours ». Mais le Finlandais était prié de rester en piste.
Cependant puisque Kimi était 15e, et alors que George Russell et Valtteri Bottas venaient de rentrer aux stands, il a lui-même pris les devants en disant : je rentre.
Et sur la piste, en inters, Kimi Räikkönen a alors fait preuve de sa science de la course : il a même dépassé George Russell puis la Red Bull de Sergio Pérez pour obtenir son meilleur résultat en Grand Prix depuis le Brésil 2019.
L’expérience paie et Kimi Räikkönen revenait sur cette fin de Grand Prix agitée et réussie pour lui…
« Heureusement, nous avons fait le bon choix, il semblait que c’était déjà trop humide et nous étions parmi les premiers à venir changer de pneus. Cela a payé à la fin. »
« Notre voiture n’est normalement pas la meilleure sur le mouillé, mais heureusement, nous sommes rentrés au bon moment et nous avons eu une bonne vitesse dans les deux derniers tours. J’ai réussi à dépasser quelques voitures, donc pas trop mal. »
Pujolar a eu raison de faire confiance à Kimi
L’ingénieur de course en chef d’Alfa Romeo, Xevi Pujolar, tire son chapeau à Kimi Räikkönen à qui le mérite de cette 8e place revient avant tout. La comparaison avec Antonio Giovinazzi est d’ailleurs rude…
« La pluie est arrivée très tard et tout a changé très rapidement. Nous savions que nous devions être prêts à appeler les pilotes, car ce sont eux qui sont sur la piste et il serait très difficile pour nous de comprendre les conditions depuis le stand. »
« Nous disons simplement aux pilotes ’faites-nous savoir quand il pleut trop et que nous devons rentrer aux stands’ et c’était un bon choix de Kimi donc nous avons réussi à gagner des positions. »
« Lorsque la piste devient humide, vous devez compter davantage sur le pilote. Les prévisions sont également importantes, mais si le pilote vous dit que je ne suis pas capable de garder la voiture sur la piste, vous devez réagir. Ce n’est pas facile parce que vous n’avez que quelques tours avant la fin de la course, il ne pleut que sur un côté de la piste, alors pouvez-vous garder la voiture sur la piste en perdant quatre ou cinq secondes ou allez-vous détruire les inters sur la partie [sèche de la] piste ?
« Cela a bien fonctionné, mais un autre jour, cela prendra une autre direction. Vous pouvez passer de héros à zéro très rapidement dans ce genre de conditions. »
Chez Williams, George Russell a aussi marqué un point à Sotchi et Alfa Romeo demeure à 16 unités de la 8e place au classement des constructeurs. Mais la Russie encourage Pujolar.
« Nous continuerons à pousser, nous ferons de notre mieux à chaque course et nous nous battrons jusqu’au bout. Nous verrons après Abu Dhabi si nous avons réussi ou pas. »
« Pour le moment, nous essayons juste de tirer le meilleur de tout et de nous concentrer sur le meilleur de nous-mêmes. »
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