Comment Istanbul cherche à revenir en F1 en 2026 avec Pirelli
Un nouvel opérateur a été désigné
Le nouvel opérateur du circuit turc d’Istanbul Park a pour objectif de ramener la F1 sur les circuits d’ici 2026.
Can Bilim Egitim Kurumlari A.S., qui appartient en partie à Lale Cander, présidente de la filiale turque de Pirelli, a remporté l’appel d’offres pour l’exploitation de la piste pour les 30 prochaines années, pour un montant de 118 millions de dollars.
"La Formule 1 est une organisation extrêmement prestigieuse," a déclaré Cander, présidente de Pirelli Turquie. "Cela rapporte d’énormes sommes d’argent au pays où il est détenu et augmente le prestige de ce pays."
"La dernière fois que la F1 était à Miami, 450 millions de dollars ont été dépensés dans la ville en quatre jours. Certains pays seront retirés du calendrier des courses en 2026, donc des courses pourront à nouveau avoir lieu en Turquie."
Le circuit a accueilli la F1 pour la première fois en 2005, mais a été retiré du calendrier après l’événement de 2011 en raison de l’échec sur la signature d’un nouvel accord. Alors que les organisateurs ont insisté sur le fait que les frais d’organisation étaient trop élevés, Bernie Ecclestone a imputé la mauvaise promotion de l’événement à son manque de rentabilité.
Une décision ultérieure en 2013 visant à organiser une course à Tuzla a échoué après que le gouvernement a refusé de verser l’argent qui aurait permis de garantir l’accord.
Le circuit est revenu au calendrier en 2020 et 2021 lorsqu’un certain nombre de pistes ont été mobilisées par Liberty Media pour mettre en place un calendrier de courses en période Covid.
Néanmoins, le président turc Tayyip Erdogan n’a pas caché son désir de voir la F1 revenir, tout comme le Championnat du monde des rallyes et a rencontré le mois dernier le président de la FIA Mohammed ben Sulayem pour discuter de cette possibilité.
En mars, le ministre du Tourisme, Mehmet Nuri Ersoy, a déclaré que l’appel d’offres serait attribué au soumissionnaire le plus à même de ramener la F1 en Turquie d’ici 2026, et que le nouvel opérateur disposerait d’un mois pour conclure un accord. Il semblerait que pour chaque année à partir de 2026 où le circuit n’accueillera pas de course, le nouvel opérateur devra payer 25 % des frais du contrat d’hébergement à l’administration.
En revanche, le nouvel opérateur a reçu le feu vert pour réaménager les équipements du circuit avec des centres commerciaux et des lieux de divertissement... une démarche, ainsi qu’une programmation nocturne, qui pourrait attirer Liberty Media.
En effet, des représentants de la FOM se rendront à Istanbul après le Ramadan pour inspecter le circuit.
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