Comment devenir pilote de F1 ? Les 5 conseils de Max Verstappen

Le dernier est peut-être le plus périlleux à suivre…

Par Alexandre C.

16 octobre 2021 - 16:22
Comment devenir pilote de F1 ? Les (...)

En Ligue 1, il existe plus de 220 places de titulaires à prendre, sans compter les remplaçants, mais en F1, pour toute la planète, il n’y a que 20 baquets disponibles. Devenir un pilote de F1 est ainsi une tâche herculéenne, qui demande de multiples exploits, et pas seulement sportifs, pour y parvenir.

Max Verstappen a bien sûr été privilégié car son père, Jos, était lui-même ancien pilote de F1. Mais l’ancien champion de karting possède aussi une vraie expérience de la discipline qui lui permet aujourd’hui de prodiguer ses conseils aux plus jeunes : comment devenir pilote de F1 ?

Le premier conseil par Max Verstappen est celui-ci : il faut savoir s’entourer des bonnes personnes. Max pense bien sûr ici à son père. Mais pas que.

« Vous devez trouver une bonne équipe qui puisse vous aider dès le début. En effet, si vous ne connaissez pas grand-chose à ce sport et que vous essayez de vous débrouiller seul, vous n’apprendrez jamais. C’est la même chose pour n’importe quel sport, vous devez apprendre de ceux qui ont les meilleures connaissances. »

« Je commencerais par aller voir votre équipe de karting locale et leur parler. Vous allez avoir besoin de personnes pour vous aider dans plusieurs domaines, comme un mécanicien qui peut travailler sur votre kart. Et, bien sûr, un entraîneur pour vous donner les conseils de base sur la façon de piloter - ils vous guideront dès le début. J’ai eu de la chance quand j’ai commencé, j’ai eu mon père à mes côtés tout de suite, donc j’ai eu une bonne formation dès le premier jour. »

Le deuxième conseil donné par le pilote Red Bull pourrait ainsi se résumer : ne pas se précipiter. De nombreux pilotes disent, dans des éléments de langage convenus, prendre " les courses les unes après les autres " ; mais pour Max Verstappen, c’est aussi une bonne attitude somme toute...

« Nous parlons des enfants qui ont environ l’âge de six ans. Lorsque vous essayez de courir pour la première fois, vous devriez continuer sur les mêmes bases pendant quelques saisons et ne pas aller trop loin. Je pense que j’ai couru dans mon pays à 11 ou 12 ans, avant d’aller à l’international. Vous apprenez les bases, les pistes, et vous avez votre propre compétition. »

Troisième astuce donnée par Max Verstappen : il ne faut pas forcément avoir son propre kit de karting. Les équipes peuvent aussi s’en charger car elles s’y connaissent aussi le mieux.

« Lorsque je courais au niveau national, je courais principalement en Belgique, aux Pays-Bas, un peu en France et en Allemagne, mais nous faisions tout dans une camionnette. Si vous n’avez pas l’équipement vous-même, l’équipe le fait pour vous, et vous voyagez avec elle jusqu’à la course. C’est comme ça que ça se passe normalement, mais ça coûte de l’argent. C’est pourquoi il est si important de s’entourer de bonnes personnes. »

4e étape qui est d’ailleurs liée à la 2e : ne pas viser la lune internationale trop tôt...

« Beaucoup de gens ont toujours envie de passer à l’étape suivante. Et en tant que pilote, c’est à vous de voir, mais je ne serais pas passé au karting international si je n’avais pas été prêt. »

« Dans le karting international, on prépare toutes les bases avant de sauter dans une voiture de course. Vous apprenez les vitesses et l’embrayage, sur le sec comme sur le mouillé. Vous apprenez également les techniques de course, vous commencez à comprendre la course - et vous allez piloter contre des pilotes d’usine, des gars d’une vingtaine d’années. Il est bon de rester une année de plus en karting avant de passer aux monoplaces. C’est bien de courir contre ces gens pendant un certain temps, car on acquiert rapidement beaucoup d’expérience avec eux. Une fois que vous êtes à l’aise avec cela et que vous progressez bien, il est temps de passer à l’étape suivante. »

La 5e marche à gravir est sans doute la plus difficile, et c’est celle qui handicape tant la carrière de jeunes pilotes. Quand la moindre saison en F4 coûte des centaines de milliers d’euros, c’est un véritable mur à franchir.

« Être dans la bonne équipe est la chose la plus importante, mais si c’est une équipe d’usine ou une équipe privée, vous aurez toujours besoin d’une bonne quantité d’argent. Sans financement, il est malheureusement presque impossible de progresser. »

« Même dans le karting, c’est cher, si vous n’avez pas de financement, vous allez être très limité. Alors, essayez d’économiser un peu d’argent ou demandez à quelqu’un de vous aider, ce sera difficile, mais vous en aurez besoin pour progresser dans ce sport. »

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