Chez Haas F1, Steiner ne craint pas les futurs calendriers de la F1
Beaucoup de mouvement en coulisses du côté de la FOM
Les fans de Formule 1 ne devraient pas s’alarmer de la nature changeante du calendrier mais aussi des courses qui composent une saison.
Aujourd’hui un Grand Prix de F1 ne ressemble plus à un autre. Alors que la FOM (Liberty Media) souhaite regrouper les courses, peu à peu, par régions du monde pour optimiser les coûts logistiques et les voyages pour le personnel, la F1 souhaite aussi donner une vraie identité à chaque Grand Prix.
Le calendrier s’allonge au fil des saisons, de nouveaux circuits comme Miami et Las Vegas menacent des circuits européens plus traditionnels et historiques alors qu’une alternance entre Grands Prix semble sur la table pour en sauver certains comme l’Espagne, la France ou la Belgique... voire en introduire d’autres de manière plus pérenne comme le Portugal ou l’Afrique du Sud.
Pour le patron de Haas F1, Günther Steiner, il n’y a aucune raison de s’inquiéter devant ce grand chantier qui devrait produire des calendriers bien différents. Peut-être même dès 2023...
"Aujourd’hui, le calendrier se compose de nombreuses phases différentes. Les courses ne se ressemblent plus, comme dans les années 80 et 90, quand tout se ressemblait toujours."
"Maintenant, nous comprenons qu’il peut y avoir différentes approches. Par exemple, si vous comparez Austin et Miami, ces deux événements attirent énormément d’attention bien qu’ils soient de nature complètement différente."
"En même temps, je pense que Barcelone ne devrait pas essayer de reproduire ce que nous avons vu à Miami, car il y a déjà suffisamment de spectateurs sans tout cela."
"Il y a beaucoup de fans qui ne veulent qu’une chose : regarder des courses avec des F1 rapides et du spectacle. Mais il y en a d’autres qui aiment aussi les fêtes autour, et il est logique que de telles personnes assistent à des courses comme Miami."
"Je pense que le public a maintenant le choix et il nous faut un calendrier qui reflète cette évolution."
La plus grande crainte de certains puristes de la F1, cependant, est de perdre certains des circuits les plus légendaires, comme Monaco, Spa ou Monza.
"Nous ne perdons que les courses qui ne sont pas financièrement réalisables," admet Steiner.
"Mais l’héritage de la Formule 1 n’est pas en danger. Et si l’une de ces courses classiques est hors du calendrier pendant un an ou deux, elle peut aussi revenir, donc je n’y vois aucun problème."
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