Chester : Andretti F1 se développe pour ’être sur la grille en 2026’
Un projet qui devait avoir sa base en Angleterre
Nick Chester, le directeur technique d’Andretti Global en F1, a expliqué la raison pour laquelle l’équipe a décidé de s’installer à Silverstone, alors que la FOM n’a toujours pas validé son inscription au championnat du monde de Formule 1.
"Comme nous avons développé le projet F1, nous avions besoin de nous agrandir" a déclaré Chester à Motorsport Week. "Nous sommes arrivés à cette unité, qui est en quelque sorte idéale pour notre expansion. Nous avons l’intention de nous étendre au-delà de cette unité au fur et à mesure que le projet F1 prendra de l’ampleur."
Mais ce QG pour la F1 fonctionne aussi avec les autres usines d’Andretti et GM : "Nous sommes évidemment très liés. Vous savez, il s’agit d’un effort mondial et nous sommes très liés à Andretti Global aux États-Unis. Il y a donc du travail qui se fait là-bas aussi. La voiture de F1 sera fabriquée en grande partie par Andretti Global et General Motors."
L’idée d’Andretti Global est aussi de s’engager en F2 et F3, pour développer une filière de pilotes jusqu’à la F1. Chester explique les raisons pour lesquelles Michael Andretti cherche une telle synergie entre tous ses programmes.
"Michael Andretti a toujours pensé qu’avoir des formules de promotion était un excellent moyen d’amener les pilotes jusqu’à la F1. Mais cela permet aussi de former des ingénieurs, d’utiliser les synergies entre plusieurs séries de sport automobile, comme le fait déjà Andretti avec la Formule E, Indy, IMSA. C’est donc un moyen de développer ces synergies."
Déjà de nombreux tests effectués
Andretti veut toujours réussir à arriver en F1 en 2026, malgré les réticences des autres teams : "Il y a donc 80 personnes ici au Royaume-Uni. Nous en avons 50 sur le projet chez General Motors et nous recrutons beaucoup. Chaque semaine, il y a donc de nouvelles recrues et nous poursuivons le projet de mettre une voiture sur la grille de départ pour 2026."
Et pour y arriver, l’équipe travaille d’arrache-pied sur un premier modèle de voiture : "Nous avons déjà effectué des crash tests avec le nez. Nous avons effectué notre premier prototype de crash de nez. Nous allons bientôt écraser le nez d’une V2. Nous fabriquons une section du châssis pour effectuer le test d’homologation latéral."
"Cette année, nous allons réaliser un châssis prototype complet, de la cloison avant à la cloison arrière. Tous les détails que vous auriez normalement. Nous sommes déjà en train de faire la disposition du pilote, c’est-à-dire les pédales, les colonnes."
"Nous avons déjà effectué un test de l’arceau de sécurité. Nous sommes en train d’itérer sur ce test. Nous essayons donc de tester certains des principaux éléments structurels de la voiture afin qu’ils soient pris en compte lorsque nous affinerons le développement pour la saison 2026."
Et l’ingénieur n’est pas non plus inquiet à l’idée de devoir développer une monoplace pour le règlement 2026 : "Nous ne sommes pas trop inquiets à ce sujet. Je pense que la situation a un peu évolué car les objectifs de traînée ont été revus à la baisse, de sorte qu’il y ait moins d’appui, et que cela semble beaucoup plus réalisable."
"En fait, nous travaillons avec le cadre dont nous disposons pour produire la voiture 2026. C’est la même chose pour toutes les équipes. Je pense que pour nous, il s’agit simplement de construire la meilleure voiture possible dans le cadre de la réglementation."
Une réunion à venir avec la FOM
Mario Andretti confirme de son côté l’intention d’être en F1 dès 2026 et une nouvelle réunion avec la FOM doit se tenir bientôt selon lui
"Nous n’avons jamais arrêté de travailler depuis le tout début. Nous avons déjà une voiture, une soufflerie, etc. L’objectif actuel est d’être sur une grille en 2026."
"Nous y travaillons continuellement chaque jour, indépendamment de ce qui a été présenté à la presse jusqu’à présent. Je pense que nous avons une approche valable à ce sujet."
"La FIA nous a mis à l’épreuve, si vous voulez, pour que nous puissions cocher toutes les cases et nous avons une bénédiction supplémentaire dont nous avons besoin de la part de la FOM, mais nous avons une réunion clé à venir et j’espère que nous aurons quelques résultats positifs."
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