Chasser toute négativité : comment Hamilton motive ses ingénieurs chez Mercedes
Le pilotage, loin d’être le seul attendu d’un pilote moderne
Pour un pilote des années 2010, la F1 est loin d’être seulement synonyme de pilotage, de course ou de mise au point technique. En effet – et au grand regret de Kimi Räikkönen – les obligations des pilotes, véritables arguments marketings des constructeurs et sponsors, se sont multipliées ces dernières années.
Les agendas des pilotes sont ainsi démesurément remplis, tout au long de l’année. Et il faut encore, hors période de Grand Prix, retourner à l’usine, travailler avec les ingénieurs, s’assurer que les relations au sein de l’équipe soient saines.
Dans le paddock, Lewis Hamilton est certainement un des pilotes les plus occupés.
« Il y a tant d’aspects différents à mon travail. Ce n’est pas juste le pilotage, c’est le travail à l’usine aussi. Nous avons aussi beaucoup de partenaires avec lesquels il faut continuellement travailler. Il y a beaucoup de tournages, de séances photos, et tant de choses liées aux médias dans ce que vous faites. »
« Et puis j’essaie de m’entraîner un peu, de passer du temps avec la famille. Ce n’est pas facile de trouver cet équilibre. Il y a vraiment des choses que je n’aime pas dans ce boulot en général, mais je pense que c’est la même chose pour tout le monde. Donc j’essaie de trouver le plus de plaisir dans ce que je fais, même si parfois, c’est vraiment difficile. »
Lewis Hamilton, en dehors de la piste, s’attache en particulier à cultiver de bonnes relations et une bonne ambiance avec le reste de l’équipe Mercedes.
« Ce que je veux essayer d’apporter dans cet environnement, c’est une communication formidable. J’essaie de faire en sorte d’avoir des gens biens, amusants, que j’aime autour de moi. »
« J’essaie aussi d’amener beaucoup de détente, pour essayer de s’amuser un peu. Mais tout en restant concentrés et bien occupés tout le long sur notre travail. »
« Autour de moi il y a quelques personnes avec des traits de caractère particuliers, et ce fut vraiment difficile de briser la glace. Par exemple un gars n’était jamais vraiment optimiste, il disait sans cesse, ‘ce sera un jour difficile, nous pourrions finir 2e’... Je lui ai dit que nous ressentions tous l’énergie de ses projections, de ses impressions. Donc je lui ai dit qu’on avait besoin qu’il dise plutôt : ‘Non, on va le faire, on peut le faire, je ne sais pas ce que nous pourrons faire mais nous allons faire quelque chose de génial’. »
« Je suis très heureux de l’avoir fait changer de comportement : maintenant, il sourit toujours, cela a vraiment fait la différence. »
« J’ai noté que si j’arrive quelque part avec de la négativité, sans vouloir être là, alors, tout le monde le ressent. Donc j’essaie toujours de donner le meilleur de moi-même, parce que je sais que si je peux sourire autant que possible, alors, les gens me suivront. »
« Si Bono [son ingénieur de course] connaît un jour difficile, j’arrive et je lui dis ‘Hey, nous pouvons bien performer !’. Et parfois c’est l’inverse, Bono me dit ‘Allez, mon gars, ressaisis-toi !’. Et c’est du vrai travail d’équipe. »
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