Cet hiver, Verstappen a passé des nuits blanches sur iRacing, Netflix et Fifa
Un hiver tranquille, au chaud chez lui
Les heures dans le simulateur Red Bull à Milton Keynes ne suffisent visiblement pas à Max Verstappen : le pilote néerlandais a également participé, cet hiver, aux 12 heures de Bathurst, une compétition… virtuelle, puisqu’elle se tient sur le jeu iRacing, aux côtés de Lando Norris.
Max Verstappen a fait parler la poudre sur iRacing en d’autres occasions… il a notamment signé plusieurs records de piste sur une Formule 3. Le pilotage sur iRacing est-il ainsi aussi proche du pilotage réel ?
« Le système de réglages fonctionne de la même manière que dans la réalité. Quand vous avez du sous-virage, vous savez exactement comment vous en débarrasser » explique Max Verstappen.
« J’ai été occupé à faire cela tout l’hiver… et c’est aussi ce que j’aime faire. Quand je commence quelque chose, je ne peux me contenter de la 3e ou 4e place, il faut que j’aille plus vite ! J’ai même passé plusieurs nuits à travailler sur mes réglages jusqu’à 3h, 4h du matin, juste pour m’assurer d’être prêt pour le lendemain. »
« J’ai aussi passé quelques journées entières dans le simulateur online. Je commençais à 9h30 et je m’arrêtais à 2-3h du matin, avec quelques pauses pour manger ou regarder une série. »
« C’est assez addictif. Une fois que vous commencez quelque chose, vous voulez changer des trucs et vous vous dites : c’est bien… Ensuite soudainement, deux heures se sont écoulées et vous vous dites : le temps a vraiment filé ! »
Si le simulateur virtuel est aussi proche du pilotage réel, alors, un bon pilote sur iRacing pourrait-il faire un bon pilote de F1 ?
« Il ne pourrait pas progresser jusqu’en F1 je pense » tempère Max Verstappen, « parce qu’en dernier ressort, il faut aussi avoir de l’expérience sur piste réelle. »
« De plus, si vous vous crashez dans un simulateur, vous relancez juste la partie. Dans le monde réel, c’est assez différent, quand, à pleine puissance, vous passez à 300 km/h tout proche d’un mur. C’est ce genre de petites choses, comme aussi les forces-G, auxquelles vous n’êtes pas habitués. »
« Je pense que l’inverse fonctionnerait : un ex-pilote de F1 pourrait concourir en e-sports. Ce serait très sympathique. »
Max Verstappen est aussi un grand amateur de Fifa… qu’est-ce qui l’amuse le plus ? Battre un temps à iRacing, ou planter un triplé ?
« J’ai aussi bien joué à Fifa cet hiver. A un moment donné, j’avais le simulateur allumé, Netflix sur la TV et aussi une TV avec Fifa branché. Quand j’étais fatigué du simulateur de course, je jouais à Fifa pendant une heure, ensuite, quand j’étais fatigué, je regardais Netflix pendant un moment, et je revenais sur le simulateur. »
« Non, ça n’avait aucun sens ! Mais j’ai adoré chaque moment, j’ai adoré juste le fait d’être tranquillement chez moi. »
Red Bull
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