Ce que le règlement F1 2022 doit améliorer - Partie 4 : Le trafic en qualifications

Les pénalités ne sont pas toujours appliquées de façon régulière

Par Paul Gombeaud

12 février 2022 - 15:40
Ce que le règlement F1 2022 doit (…)

Le problème du trafic en qualifications a été récurrent ces dernières saisons en Formule 1. Le dernier exemple en date a eu lieu lors de la Q1 à Abu Dhabi, où plusieurs pilotes avaient roulé extrêmement lentement avant leur tentative rapide. Cela avait résulté en plusieurs incidents et de nombreux pilotes avaient été gênés, sans qu’aucune pénalité ne soit distribuée alors que ça avait été le cas plus tôt dans la saison.

Les commissaires justifiaient alors cette décision en raison de certaines mauvaises communications radio de la part des équipes, en plus d’estimer qu’aucun pilote n’avait été gêné de "manière non nécessaire."

L’occasion de rappeler que le règlement stipule que des pénalités peuvent être distribuées à "tout pilote prenant part à une séance d’essais et s’arrêtant de manière non nécessaire sur le circuit ou gênant un autre pilote." Notons que sur certains Grands Prix, le directeur de course peut de lui-même donner des instructions spécifiques sur le sujet en fonction des caractéristiques d’un circuit.

Pour régler ce problème, il faudrait probablement envisager de pénaliser tout pilote ayant commis une infraction au règlement lors de chaque course plutôt que le faire de manière sporadique. Pourquoi ne pénaliser personne à Abu Dhabi si ce fut le cas pour des raisons similaires lors des courses précédentes ? On peut imaginer qu’il soit difficile pour les commissaires d’envisager de pénaliser la moitié de la grille lors de certaines épreuves, mais ce sera probablement le seul moyen d’améliorer la situation.

Imposer un temps minimum pour parcourir chaque secteur pourrait également être un moyen d’empêcher un pilote de s’immobiliser avant le dernier virage précédant son tour lancé.

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