‘Ça semble facile de l’extérieur’ : Verstappen était-il si serein face à Norris ?
‘Je ne pouvais pas me permettre la moindre erreur’
Max Verstappen a remporté sa 19e victoire de la saison à Interlagos… les chiffres donnent bien sûr le tournis pour le pilote Red Bull.
« C’était bien ! » réagissait le triple champion du monde après le Grand Prix du Brésil.
Bien, et facile, trop facile ? Pas vraiment selon Max Verstappen, qui s’est inquiété de la concurrence de McLaren et Lando Norris…
« Peut-être que cela semble complètement facile de l’extérieur, mais je pense qu’à chaque relais, en majorité, Lando a égalé mes temps au tour. C’est toujours dans les cinq ou dix derniers tours que j’ai eu l’impression que nous avions une meilleure dégradation des pneus. »
« Mais oui, au début de chaque relais, je devais vraiment me concentrer et je ne pouvais pas me permettre de faire des erreurs. Avec une telle dégradation, ce n’est pas le plus facile pour piloter. Ce n’est pas comme si vous pouviez vous détendre et laisser la voiture rouler dans les virages sans conséquence. Il faut être très attentif. Et oui, heureusement, tout ce que nous avons fait, aussi bien au niveau de la stratégie que des arrêts aux stands, a été bon. J’en suis donc très heureux. »
Ce fut en effet très chaud notamment après le deuxième départ, quand Lando Norris a bien failli dépasser Max Verstappen !
« Il s’est soudain rapproché de moi. Je ne m’attendais pas à ce qu’il tente de dépasser au premier virage, mais oui, j’ai dû utiliser un peu ma batterie. Et pendant un tour, au virage 4, j’ai dû défendre. »
« Et puis j’ai dû, bien sûr, essayer de maintenir un écart. Mais ce qui était aussi très important à ce stade du relais, c’était de prendre soin des pneus. »
Concernant les pneus, la situation était-elle meilleure que lors du Sprint, avec les tendres notamment ?
« Eh bien, je veux dire, avec les charges de carburant élevées, normalement, bien sûr, c’est un peu plus difficile, il faut être plus prudent, ce que je pense que nous avons fait, surtout au début. Mais je suppose que la température de la piste étant un peu plus basse a également aidé. Donc, je suppose que c’est assez similaire à la fin. »
Ne s’est-il pas senti un peu seul au moment du premier départ, sans Charles Leclerc à ses côtés sur la première ligne ? Comment cela change-t-il sa vision à ce moment précis ?
« Vous pourriez toujours avoir un patinage des roues et perdre des positions mais, bien sûr, lorsque la voiture la plus proche n’est pas là, vous pouvez vous permettre de prendre un départ un peu moins bon. Mais, en fin de compte, une fois les lumières allumées, vous vous concentrez sur le meilleur départ possible. »
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