‘C’était un peu la panique’ : Magnussen revient sur l’étrange calvaire de Haas F1
Un problème d’aérodynamique, non de pneus finalement
Tout avait bien commencé pour Kevin Magnussen à Melbourne, avec une probante 6e place ; tout s’est mal passé ensuite. En particulier à partir de Barcelone, Haas a constamment reculé dans la hiérarchie, et la deuxième moitié de saison de l’équipe fut à la limite du tolérable pour les deux pilotes.
« Il y a des raisons différentes à cela, mais il est devenu très clair, après Bahreïn, que nous avions un problème » a commenté Kevin Magnussen sur cette saison de hauts et surtout de bas, avant le dernier Grand Prix à Abu Dhabi.
« C’était vraiment étrange parce qu’en essais hivernaux, et lors de la première course, la voiture était vraiment bonne. Même à Bahreïn, nous nous étions bien qualifiés. Mais en course, tout s’est simplement effondré. »
« A partir de là, ce fut un peu la panique dans l’équipe. Nous ne pouvions vraiment trouver la véritable racine du problème. Nous regardions beaucoup les pneus, nous les blâmions, alors qu’en fait c’était un peu plus simple, c’était juste des problèmes d’aérodynamique, une aérodynamique instable… Toute la plateforme de la voiture n’était juste pas assez forte, constante, stable. C’est un problème très frustrant, parce que nous pouvions bien nous qualifier, mais en course, nous n’avions juste pas assez de force. C’est très frustrant pour un pilote, de n’avoir qu’à défendre votre position, au lieu d’attaquer le gars devant. »
« Mais d’un autre côté, nous sommes une équipe très jeune, ce n’est que notre 4e année. L’an dernier, nous avons fini 5e au classement des constructeurs, c’est assez impressionnant. Je ne pense pas que beaucoup d’équipes y soient arrivées pour leur troisième année. Donc nous devons en retirer de la confiance, juste nous appuyer sur cette expérience de cette année, pour revenir plus fort l’an prochain. »
Kevin Magnussen sent-il au moins avoir progressé sur un plan personnel, lui qui n’a jamais caché, à moyen terme, ses ambitions d’être titré en F1 ?
« Vous apprenez toujours, dans toute situation, mais surtout dans des situations difficiles. Il faut aborder vos problèmes d’une manière différente, cela vous donne de la force, un peu d’expérience, que nous n’auriez probablement pas eue si vous aviez conduit une voiture parfaite. Donc ce fut positif à bien des égards, pour moi, pour l’équipe aussi. »
« Je dois encore gagner ma première course, avant de penser à un titre ! Donc l’ambition a toujours été là, j’en ai toujours rêvé depuis gamin, être champion du monde de F1. L’ambition, ce rêve, sont toujours là mais bien sûr, je me bats à une position différente. »
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