‘C’est intéressant’… Allison reste évasif sur les soupçons autour de Ferrari

Des écarts liés aussi aux modes moteur ?

Par Alexandre C.

17 novembre 2019 - 15:37
‘C'est intéressant'… (...)

A Austin comme à Interlagos, les Ferrari ont manqué la pole mais les écarts étaient tout de même serrés ; pour autant, lors des Grands Prix précédents, la Scuderia avait réalisé une impressionnante série de six poles d’affilée (cinq si l’on considère que Max Verstappen avait établi le meilleur temps à Mexico).

Cette relative chute de performance ne manque pas d’interroger dans le paddock, puisqu’elle coïncide avec la publication de deux directives techniques de la FIA autour des règles de contournement du débitmètre de l’unité de puissance. Ferrari est suspectée de « tricher » sur ce plan, pour reprendre l’accusation de Max Verstappen.

En essais libres, Ferrari avait retrouvé sa vitesse de pointe avantageuse à Interlagos, avant que cet avantage ne se résorbe effectivement en qualifications.

Faut-il ainsi établir un lien entre cette directive technique et les résultats de Ferrari en qualifications ? James Allison, le directeur technique de Mercedes, a jugé en tout cas cet écart de forme « intéressant. »

« Avec le recul, la seule chose que vous pouvez probablement dire c’est que lors de deux courses d’affilée, Ferrari n’a pu signer la pole. Et avant ces courses, ils avaient un avantage raisonnable en qualifications. Donc c’est une chose intéressante. »

« Mais vous ne pouvez en tirer aucune conclusion solide. Ils ont toujours une voiture rapide en lignes droites. Voyons ce qu’il en est en course. »

« Ils trouvaient toujours des gains assez utiles en lignes droites en qualifications, mais pas autant que le vendredi. »

Ce relatif recul peut-il être lié à la directive technique de la FIA selon Allison ?

« Cela pourrait être lié à toutes sortes de choses. Nous roulons tous avec des modes moteurs différents le vendredi. »

L’altitude d’Interlagos (850 mètres) relativise aussi l’avantage moteur de Ferrari. Il n’en demeure pas moins que dans le troisième secteur, celui de la longue ligne droite d’arrivée, Charles Leclerc conservait un avantage d’un dixième sur Red Bull et Mercedes.

La forme étincelante du package Red Bull-Honda a d’ailleurs elle aussi marqué James Allison.

« Max a semblé rapide tout le week-end et ce n’est pas la première fois de l’année qu’il avait la voiture la plus rapide. Donc ce serait injuste de dire que cette performance soit sortie de nulle part. »

« Ils ont une très bonne voiture et un pilote extrêmement bon, donc ils ont fait un meilleur travail que nous et mérité cette pole position. »

Ferrari

Mercedes F1

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos