Brown évoque l’arrivée de James Key et le test d’Alonso chez McLaren

L’Espagnol a aidé à développer la McLaren de cette année

Par Alexandre C.

30 mars 2019 - 11:52
Brown évoque l'arrivée de (...)

Ce Grand Prix de Bahreïn marque les débuts officiels de James Key chez McLaren : l’ingénieur a mis longtemps à être libéré par Toro Rosso, et a dû observer une période de stand-by, sans officiellement pouvoir commencer à travailler sur la monoplace anglaise.

L’apport de James Key devrait ainsi limité pour cette saison. Comme l’a expliqué Zak Brown, l’ancien directeur technique s’habitue surtout ces derniers jours à son nouvel environnement.

« Il est encore très tôt. James a juste commencé lundi, et a assisté à la réunion du Groupe Stratégie avec moi mardi ; et bien sûr il est avec nous depuis. Il est juste en mode observation pour le moment, pour connaître davantage l’équipe. Nous avons fait quelques changements, depuis mi-2018, et c’est formidable de l’avoir avec nous. »

« Et nous avons aussi bien sûr Andreas Seidl, qui nous rejoindra dans un mois pour diriger l’équipe de F1. Une fois qu’il sera là, nous serons au complet et il faudra juste nous retrousser nos manches pour aller plus vite. »

La hiérarchie de McLaren a été chamboulée ces derniers mois : après le départ d’Eric Boullier, le directeur de la compétition, Gil de Ferran l’avait remplacé numériquement. Mais au juste, qui fait quoi chez McLaren ?

« Andreas Seidl sera responsable de l’écurie de F1 » explique Zak Brown, « et ce à plein temps. Donc il est le boss et sera en dernier ressort responsable de la performance. James Key est le directeur technique et sera le responsable pour produire une voiture rapide. Et Gil de Ferran conservera son rôle à mes côtés, en tant que directeur sportif. Il se penchera sur plusieurs programmes de McLaren Racing. Il a fait un travail formidable pour occuper d’autres rôles pendant cette période de transition. Et une fois qu’Andreas sera là, vous verrez Gil de Ferran occuper davantage le rôle qui devait lui être confié originellement. »

McLaren a également convaincu Fernando Alonso de reprendre le volant à Bahreïn, pour les essais privés. A quel point était-ce important ?

« Il a 17 ou 18 années d’expérience en F1, quatre ou cinq avec McLaren. C’est un pilote très talentueux, expérimenté. Comme le milieu de grille est incroyablement serré, nous allons accorder une grande valeur à son opinion et son retour d’expérience, et mettre à contribution les trois pilotes pour savoir comment améliorer notre voiture de course. Trois pilotes, c’est mieux que deux, donc je pense que son expérience sera une contribution précieuse. »

« La majorité de la voiture de cette année a été basée sur les retours de Fernando de l’an dernier, donc pour lui, pouvoir monter dans la voiture et reconnaitre les changements que nous avons faits, nous permettra de savoir si nous sommes allés dans la bonne direction ou non. Il nous dira s’il faut plus de cela, moins de cela… et s’assurera que Carlos et Lando auront une voiture aussi compétitive que possible. »

McLaren ne peut cependant faire de miracles : l’écurie de Woking n’est pas une équipe B, sans être une écurie d’usine. Zak Brown mène donc actuellement une fronde, avec Renault comme allié, pour mettre fin au phénomène des écuries B à partir de 2021.

« Le sport a permis aux équipes d’adopter un nouveau business model avec d’autres équipes. Nous aimerions voir le sport revenir à une sorte de pureté, entre équipes constructeurs. Haas, Toro Rosso, Alfa Romeo... ils ont fait un travail formidable, nous connaissons tous ce que permet le règlement, et ils ont fait un excellent travail ; mais nous aimerions voir tout le monde progresser d’une manière un peu plus indépendante. »

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