Brawn tacle la gestion ‘passive’ d’Ecclestone sur les budgets plafonnés en F1
Il vante encore le mérite de sa réforme
La F1 a réussi à introduire, à partir de cette année, les budgets plafonnés, à hauteur de 145 millions de dollars par an, avec cependant des exceptions (budget marketing, salaires des pilotes et des top-managers, frais financiers et immobiliers, fret…).
Cependant il s’agit d’une vraie victoire pour le sport. Car par le passé, notamment en 2010, la mesure avait été aussi poussée par la F1, sans succès – ce qui avait mené à la faillite rapide de HRT, Marussia ou Caterham.
Dans un entretien pour Autocar, Ross Brawn, le manager des sports mécaniques pour Liberty Media, a rappelé les buts de ces budgets plafonnés, dont l’arrivée a été rendue plus urgente encore par la crise du coronavirus… L’intérêt de VW / Porsche pour la F1 semble d’ailleurs valider la pertinence de ses arguments.
« Nous voulons atteindre ces deux objectifs : nous assurer que nous ayons un championnat divertissant et compétitif avec intégrité, mais aussi offrir un environnement qui offre une opportunité pour des investissements viables - pour ces marques et les constructeurs automobiles afin qu’ils soient impliqués dans la Formule 1 pour améliorer et élever le niveau de la compétition. »
Pour Ross Brawn, cette ère des budgets plafonnés est tout simplement nécessaire dans l’environnement financier et médiatique actuel. Cette approche sera donc retenue pour définir le coût de développement de la prochaine unité de puissance en F1.
« Nous devons trouver des moyens de commencer avec un objectif de coût du type d’unité de puissance que nous aurons à l’avenir, pour construire la technologie que nous pensons pouvoir réaliser avec ces contraintes. Je ne pense pas que le monde acceptera désormais un univers avec des chèques sans limite. L’un des objectifs clés sera de construire un environnement financier viable pour engager autant de constructeurs que possible. »
C’est l’occasion pour Ross Brawn de tacler la gestion "passive" de la F1 sous l’ère CVC et Bernie Ecclestone (sans le nommer), qui avaient ainsi échoué à mettre en place ces budgets plafonnés. Bernie appréciera...
« Jusqu’à ce que Liberty s’implique, la F1 était plutôt passive à cet égard. Pourtant, nous avons un rôle énorme dans ce processus, les équipes ont un rôle énorme et la FIA a un rôle énorme. Nous avons été capables de générer nos propres opinions et notre propre expertise sur ce que nous voulons faire. La meilleure façon d’avancer est d’étudier les tendances, les technologies et de tirer les leçons de l’histoire. »
F1 - FOM - Liberty Media
Verstappen revient sur sa ’plaisanterie’ au sujet de l’événement F1 75
Domenicali : La F1 est le plus grand divertissement sportif au monde
Officiel : Le GP du Canada se tiendra en mai à partir de 2026
L’Europe ne voit pas d’infraction de la F1 au sujet d’Andretti
+ sur F1 - FOM - Liberty Media