Bottas est ‘ravi’ d’avoir tenu Hamilton en respect en début et en fin d’épreuve
Une manière de s’affirmer avant le début de la saison européenne
Parti de la pole à Shanghai lors du dernier Grand Prix, Valtteri Bottas avait manqué son envol et vu Lewis Hamilton le passer au départ, un évènement qui décida de l’ordre d’arrivée des Mercedes. A Bakou, malgré un démarrage de nouveau poussif, le Finlandais a défendu de manière virile sa position. Bien lui en a pris : c’est cette défense qui lui a permis de récolter sa deuxième victoire de la saison.
« J’aurais pu faire un meilleur travail s’agissant de mon départ » reconnaît le leader du championnat. « J’ai été un peu précautionneux. Je ne voulais pas patiner, donc j’ai été assez léger sur la pédale d’accélérateur, pour ne pas tout gâcher. Mais Lewis a pris un bon départ, c’est pourquoi il était à l’intérieur, nous étions côte à côte ou quasiment au virage 1. Donc j’ai juste gardé de la vitesse en arrivant à l’extérieur, j’ai fait la même chose au virage suivant, en laissant assez d’espace. C’était sympathique et sport. »
Lewis Hamilton a mis la pression sur Valtteri Bottas en début de Grand Prix, et à la fin, en revenant dans sa zone DRS…
« Le deuxième relais était assez long. Vous pouvez parfois jouer un peu, pousser davantage, à d’autres moments il faut préserver les pneus, parce leur comportement, en fin de relais, est toujours une inconnue » explique Valtteri Bottas. « Par moments je pouvais voir que Lewis essayait vraiment de me rattraper, et il était très proche parfois, comme à la fin. Donc je devais aussi réagir et pousser moi aussi. Le principal, c’était de me concentrer sur mon propre pilotage, sans commettre d’erreur idiote. J’ai réussi à tout garder sous contrôle, donc je suis vraiment heureux. »
« Évidemment, je ne voulais pas que Lewis rentre dans la zone DRS, ce n’était pas prévu. Quand il y est parvenu, il avait signé un très bon deuxième secteur et avait réussi à se rapprocher. Ici, même si vous êtes à 1,2 ou 1,3 seconde derrière en sortie du 16e virage, vous gagnez du temps grâce à l’aspiration avant même la zone de détection DRS. Donc ce n’était pas une bonne nouvelle pour moi. Il poussait fort, c’est ainsi. »
Mercedes a gagné sur les quatre premiers circuits de la saison, aux caractéristiques très différentes. Lewis Hamilton évoquait une monoplace assez inconstante et difficile à conduire, mais pourtant, Mercedes semble partout invincible !
« On peut toujours faire mieux » estime Valtteri Bottas. « Bien sûr, ce n’est toujours la voiture avec laquelle c’est le plus facile de travailler, mais une fois que ça fonctionne, elle va vite. C’est quelque chose que nous avons déjà vu par le passé. Au bout du compte, cette voiture est une évolution. Il y a du travail à faire. La voiture n’explique pas tout dans ces quatre épreuves. L’équipe travaille bien dans tous les domaines, c’est peut-être le plus important de cette saison jusqu’à présent. »
L’ancien pilote Williams aborde le début de la saison européenne en menant le championnat, avec un point d’avance sur Lewis Hamilton. Va-t-il être le Nico Rosberg de 2016 ?
« La confiance est bonne, je suis heureux de la conserver. Oui, c’est un bon départ, personnellement. La saison est longue, je le sais. Mais je suis vraiment fier du niveau auquel l’équipe performe. C’est, pour moi, incroyable. J’en suis vraiment fier. Mais il ne faut pas trop y penser. »
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