Beau joueur, Piastri n’a aucune rancune ou amertume envers Zhou
Il se dit ravi de son rôle chez Alpine
Même s’il file vers le titre F2 un an après avoir remporté la F3, Oscar Piastri n’aura pas le droit à un volant F1 l’an prochain : Alpine a prolongé Fernando Alonso et Esteban Ocon, tandis qu’Alfa Romeo a choisi d’engager le plus fortuné Guanyu Zhou.
Pour autant l’Australien n’est pas du tout amer : il sait qu’il n’a rien à se reprocher, qu’il a coché toutes les cases, mais en F1, le sportif ne fait pas tout…
« J’ai fait la paix avec ça à 99% » a ainsi confié Piastri.
« Bien sûr, il y aura toujours cette conviction persistante, qui dit que je devrais être sur la grille de la F1 l’année prochaine. Je savais dès le début que mes chances d’être en F1 la saison prochaine étaient très minces. »
Au moins Piastri aura un rôle l’an prochain qui le préparera à une future titularisation dans l’équipe de son Académie : il sera pilote de réserve chez Alpine F1.
« Si vous ne pouvez pas être sur la grille de départ de la F1, la meilleure chose à faire est d’être un pilote de réserve. Donc dès le début, c’est ce que je voulais viser et ce sur quoi nous travaillions. »
« Cela a pris beaucoup de temps et une fois que nous nous sommes dit ’OK, la F1 pour l’année prochaine n’arrivera pas à moins d’un miracle’, obtenir un poste de pilote de réserve pour Alpine était notre objectif numéro un pour l’année prochaine. »
Quant à savoir s’il en veut à Guanyu Zhou d’avoir été titularisé pour avoir, non plus de mérite, mais plus de soutiens financiers, Piastri est constant : il accepte et n’en veut pas du tout au Chinois.
« Zhou est un type formidable. Il est très amical en dehors de la piste. »
« Premièrement, nous ne nous sommes pas rentrés dedans sur la piste, c’est pratique ! »
« Deuxièmement, je suis sûr que quelqu’un comme Zhou laisserait ce qui s’est passé sur la piste sur la piste et serait parfaitement bien en dehors de la piste. »
« Notre relation a donc été excellente depuis que j’ai rejoint Alpine, ou Renault, l’année dernière. Et il n’y a certainement aucune rancune de ma part contre lui. »
« Et évidemment, Zhou a un certain soutien financier derrière lui, mais ce n’est pas sa faute si quelqu’un est prêt à le faire entrer en F1. Je ne lui en veux donc pas personnellement pour cela. Et il fait une bonne année aussi. Il est deuxième au championnat, avec trois victoires. »
« Ce n’est pas comme si c’était immérité pour lui. Donc de mon côté, non, il n’y a pas de sentiment de "tu as volé mon baquet". »
Heureusement Piastri a reçu beaucoup de soutiens avant et après l’annonce d’Alfa Romeo, ce qui augure du mieux pour 2023 et après... mais il prend ces précautions avec attention !
« Vous ne pouvez pas vraiment prendre trop ce genre de compliments avec vous, car c’est tout simplement autodestructeur pour vous-même et pour toute relation. Alors naturellement, il faut être un peu prudent avec ce genre de choses. »
« Mais ça a été génial d’avoir le soutien des gens. Et d’une certaine manière, surtout quand j’ai découvert assez tôt que la F1 semblait assez irréaliste, voir toutes ces choses de la part des gens qui se battent pour moi était agréable à voir. »
« Je pense qu’à ce moment-là, j’ai ressenti comme une injustice le fait que nous étions à la moitié de la saison et que je n’allais pas avoir ma chance en F1 l’année prochaine, même si j’étais en tête du championnat. »
« Donc, recevoir ces soutiens, c’était un peu agréable. C’est le principal point positif qui en est ressorti. »
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