Bearman : Mon objectif, c’est d’être un jour titré en F1 avec Ferrari

Ce vendredi, comme à Silverstone, lors du dernier Grand Prix, Oliver Bearman sera dans la Haas en EL1 en Hongrie.

Le Britannique poursuit son programme de préparation (six séances d’essais libres prévues au total en 2026), en vue de sa titularisation l’an prochain.

Théoriquement, en 2025, Bearman n’appartiendra pas à Haas - mais sera prêté par Ferrari (il est membre de la Ferrari Driver Academy).

Et conséquemment, Bearman devrait aussi faire des séances dans le simulateur de Maranello, afin de parfaire son apprentissage de la F1.

Il aura donc l’opportunité d’apprendre, l’an prochain, d’une légende : Lewis Hamilton, qui quittera bien sûr Mercedes F1 pour rejoindre la Scuderia.

« Il apportera beaucoup d’expérience à l’équipe » se réjouit déjà Bearman.

« Il a remporté sept championnats du monde, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Il apportera une bonne mentalité à l’équipe, une mentalité de gagnant, mais bien sûr son talent est indéniable. Il est l’un des meilleurs de l’histoire. »

Lewis Hamilton a d’ores et déjà déclaré que selon lui, Bearman n’avait pas besoin de ses conseils... mais le jeune pilote est bien sûr très désireux d’apprendre de son aîné !

« C’est formidable qu’il puisse, d’une certaine manière, partager un peu son expérience avec moi. »

« J’espère que j’apprendrai beaucoup de lui et j’espère que Ferrari aussi, car je pense qu’il sera un grand atout pour l’équipe. »

Oliver Bearman a cependant devancé Lewis Hamilton : il a déjà couru un Grand Prix dans une Ferrari ! Et quel Grand Prix : puisque titularisé à la dernière minute en Arabie saoudite, en EL3, à la place d’un Carlos Sainz opéré pour une appendicite, Bearman avait réussi à signer une 7e place. De surcroît sur un circuit très complexe, à Djeddah.

« Ferrari est l’une des marques les plus emblématiques au monde dans le domaine de la course automobile et de la F1. Si vous dessinez une voiture, elle est rouge. C’est une marque qui est synonyme de course, de victoire, de succès et aussi de pilotes fantastiques »

« Alors, qu’un pilote fasse ses débuts dans une Ferrari… cela n’était pas arrivé depuis très longtemps. Et le fait que je sois devenu le plus jeune pilote Ferrari (à courir un Grand Prix, ndlr) est quelque chose de très spécial pour moi. »

Une titularisation d’Oliver Bearman chez Haas F1 ne serait qu’une première étape : logiquement, le but ultime du Britannique est de rejoindre la Scuderia comme titulaire. Un objectif précis, mais de long terme.

« Bien sûr, je veux gagner des championnats du monde, et le faire avec Ferrari est mon rêve. Ils me soutiennent depuis 2021. Ils ont vu quelque chose en moi très tôt. Ils ont décidé de me faire confiance, et le simple fait de me mettre derrière le volant à Djeddah était un gros risque de la part de Ferrari. »

« Cela montre qu’ils croient en moi, qu’ils ont confiance en mes capacités, et bien sûr, un jour, j’aimerais gagner un championnat, surtout avec Ferrari. »

Bearman souhaite qu’Antonelli soit en F1 l’an prochain

En F2, Bearman souffre cependant cette année - son équipe Prema n’étant pas au rendez-vous, entre autres explications. Les derniers meetings ont néanmoins été prometteurs : Bearman et Andrea Kimi Antonelli, son coéquipier, ont chacun remporté des courses.

Antonelli pourrait lui aussi faire ses débuts en F1 l’an prochain : peut-être chez Mercedes ou chez Williams.

Pour Bearman, cela ne fait aucun doute : l’Italien est également fin prêt pour la F1.

« Nous nous sommes toujours suivis l’un l’autre et nous avons progressé à peu près au même moment. »

« J’espère pour lui qu’il sera aussi en F1 parce qu’il le mérite. Un jour, j’espère me battre pour un championnat du monde avec lui, car je pense que c’est la trajectoire que nous visons tous les deux. »