Battu pour la 9e fois de suite par Leclerc en qualifications, Vettel ne dramatise pas
Il reste heureux de son ressenti dans la voiture
Charles Leclerc a réalisé la pole position sur chacun des quatre derniers Grands Prix ; le Monégasque a même battu Sebastian Vettel lors des 9 séances précédentes de qualifications (même si l’Allemand connut, à deux reprises, des avaries techniques).
Il est désormais clair, chez Ferrari, que la pointe de vitesse sur un tour de Charles Leclerc est supérieure à celle de Sebastian Vettel. Interrogé sur ce retard flagrant, le quadruple champion du monde, 3e des qualifications à Sotchi, a tenté de se justifier.
« Bien sûr en qualifications, ici et là, je ne crois pas que nous ayons connu la meilleure session de mon côté. Charles était plus rapide. »
« C’est assez facile de voir où il est plus rapide, un petit peu ici et là… Je ne pense pas que l’on puisse dire qu’il soit systématiquement plus rapide sur tel type de virage. »
« J’étais assez heureux en général. Et en Q1, bien sûr, j’ai été un peu perturbé, avec cette malchance liée aux drapeaux jaunes et rouges. »
« Mais en arrivant en Q3, je pensais que la situation était bonne. J’étais assez heureux de la voiture, c’est juste que je sentais qu’il y avait plus à tirer de la voiture, sans que j’y parvienne. »
A Singapour aussi, Sebastian Vettel était parti 3e, avant de s’imposer… Pour Sotchi, tous les espoirs lui sont donc encore permis.
« Ces dernières courses furent plus serrées que ce qu’en disaient leurs résultats. Donc nous verrons ce qui arrivera demain. »
« D’habitude, le dimanche, je suis de plus en plus en confiance dans la voiture, et le rythme de course n’a jamais été un problème. Donc nous verrons. »
La SF90 a énormément progressé depuis Singapour. Est-elle devenue la meilleure Ferrari que Sebastian Vettel ait pu conduire depuis son arrivée à Maranello, en 2015 ?
« La voiture s’est grandement améliorée depuis le début année – alors que ce début de saison avait été vraiment difficile. Nous avons eu aussi de bons moments, un petit peu, aux essais hivernaux. Nous avons compris ce qu’il fallait, et je pense que le pas franchi à Singapour, en particulier, a semblé nous aider, pour que nous fassions un nouveau pas en avant. Mais la voiture de 2017, dès Melbourne, était probablement la meilleure. »
En 2013 par exemple, chez Red Bull, Sebastian Vettel a connu cette sensation de pouvoir enchaîner les poles. Que ressent-on en ces instants ?
« Je ne sais pas, cela fait un moment de mon côté ! Oui, chaque saison est à part pour vous, donc vous n’essayez pas vraiment d’aborder les choses avec ce recul. Il faut juste mettre tout ensemble lors de chaque session. »
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