Avec les F1 2022, Schumacher n’a pas l’impression de vivre sa 2e saison

Mick Schumacher a connu deux gros accidents cette année, à Djeddah et Monaco. L’Allemand est évidemment surveillé par Günther Steiner, le directeur de Haas F1, qui a dit à son pilote qu’ils auraient une conversation en cas de casse. Le principal intéressé admet qu’il fera preuve d’une prudence particulière pour la suite de la saison.

"Oui, cela joue certainement un rôle à certains égards" admet Schumacher. "Il s’agit simplement d’être un peu conservateur avec certaines de nos pièces, parce que vous finissez par manquer de certaines choses. Nous prenons donc soin de nos pièces."

Mais le pilote ne craint pas de devoir retrouver sa confiance après l’accident de Monaco. Selon lui, le fait de changer de circuit, et bien qu’il s’agisse d’un tracé urbain, suffit à repartir de zéro en matière de confiance, et à oublier l’accident en Principauté.

"Nous allons sur un circuit complètement différent. Si j’étais retourné à Monaco maintenant, cela n’aurait pas été un problème. En tant que pilotes, nous passons par là dès notre plus jeune âge et déjà en karting, vous passez par ces choses, vous vous remettez simplement dans le bain et repartez là où vous vous êtes arrêté."

Schumacher sait qu’il doit toutefois prendre des risques, malgré le manque de pièces chez Haas : "Il y a évidemment l’évaluation du risque et de la récompense et nous essayons évidemment d’être dans les points, donc nous devons prendre des risques."

Avec le changement de règlement, l’Allemand n’a pas l’impression d’être dans sa deuxième année en F1, car il est de nouveau en phase de découverte avec les nouvelles monoplaces.

"Mais c’est certainement quelque chose que je dois apprendre et comprendre un peu plus. Pour moi, je ne considère probablement pas cette année comme une véritable deuxième année parce que j’apprends de nouvelles choses."

"La voiture est totalement différente par rapport à l’année dernière aussi. Donc, il s’agit juste de développer ce que j’ai appris l’année dernière et de l’appliquer cette année, mais aussi de le mettre en jeu dans ces circonstances."