Avec Antonelli, Domenicali salue le retour d’un Italien en F1

Il n’y avait aucun rookie à temps plein sur la grille de départ de la F1 en 2024, mais cela va changer considérablement l’année prochaine.

Jack Doohan est déjà confirmé chez Alpine F1, Oliver Bearman chez Haas F1, tandis que Liam Lawson devrait faire ses débuts à temps plein en 2025 pour RB F1 ou Audi.

Et Mercedes profitera de l’occasion des débuts de Kimi Antonelli, 18 ans, lors des essais libres de vendredi à Monza pour confirmer également que le jeune Italien sera le remplaçant à temps plein de Lewis Hamilton l’année prochaine.

"En tant qu’Italiens, nous sommes fiers," dit Stefano Domenicali, le PDG de la F1, "mais c’est une nouvelle qui est appréciée par tout le monde. Kimi est une référence pour une grande équipe comme Mercedes, ce qui signifie qu’il est un champion avec un grand talent, ainsi qu’un gars formidable avec une belle famille."

"Ne lui mettons pas trop de pression, mais enfin un Italien revient en F1."

Certains, cependant, ont critiqué Ferrari pour ne pas avoir recruté Antonelli alors qu’il était disponible il y a des années.

"Ce n’est pas à moi de répondre à cette question," a insisté le PDG de la F1.

"Mais Kimi est un nouvel encouragement pour les jeunes Italiens à croire en soi. L’année prochaine, 20 % de la grille sera composée de débutants, et du sang neuf est toujours une bonne chose."

Avant qu’Antonelli ne fasse ses débuts en Grand Prix en 2025, une bataille de championnat ultra-excitante aura lieu en 2024, avec plusieurs équipes compétitives qui mettent fin à la domination de Red Bull.

"Je savais que ce serait une lutte serrée," a déclaré Domenicali. "Les deux titres sont ouverts et j’inclurais également Ferrari parmi les prétendants au titre des constructeurs."

"Ce que nous constatons, c’est la limite du développement des voitures, et les équipes qui luttent avec la corrélation entre simulation et performance en piste, en plus du fait que la limitation des heures en soufflerie leur a permis de se rapprocher de Red Bull."

Lorsqu’on lui a demandé si, dans ce contexte, il regrettait l’arrivée de changements radicaux de la réglementation de 2026 pour garantir des saisons plus serrées, Domenicali a toutefois répondu : "Non."

"L’un des objectifs de la F1 est d’essayer d’anticiper les changements à venir. Le nouveau groupe motopropulseur constituera un défi pour les constructeurs, tout comme les carburants durables seront cruciaux pour toute mobilité future."