Aux essais hivernaux 2022, Verstappen essaiera de cacher le niveau de sa F1
Dès les essais de Bahreïn, Max et Jos Verstappen ont senti le bon bout
Dès le début de saison aux essais hivernaux à Bahreïn, Red Bull avait compris qu’elle avait une bien meilleure voiture qu’en 2020 ; et dès Bahreïn aussi, Mercedes F1 avait compris (outre des problèmes de fiabilité d’unité de puissance), que le règlement aérodynamique 2021, avec les modifications autour du fond plat, l’avaient plus affecté que les autres.
Jos Verstappen a raconté cette sensation du début de saison, quand Red Bull a compris que 2021 était peut-être l’Année avec un grand A…
« Immédiatement, j’ai voulu écouter Max, sa première impression quand il saute de la voiture. Et quand il a fait ses premiers relais, je pouvais le voir, ce qu’il disait, et même bien sûr les chronos ont montré que nous avions une voiture compétitive. »
« Mercedes souffrait avec l’arrière. Donc dès ce moment oui j’ai pensé que nous allions vivre une très bonne saison. »
Max Verstappen, tout sourire, avait alors donné des indices à la concurrence sur le niveau de compétitivité de Red Bull. Le fils poursuit après le père : on ne l’y reprendra plus, confie-t-il avec le sourire !
« Quand je suis sorti de la voiture, on a ce genre de discussion. Mais l’an prochain je tenterai de faire semblant et de feindre mes émotions ! »
Le pilote Red Bull était-il 100 % confiant avant Bahreïn ?
« Les essais de pré-saison sont souvent très difficiles. Et vous ne savez pas, ils étaient tellement dominants chez Mercedes. Même avec un mauvais équilibre peut-être auraient-ils été toujours devant. »
« Nous avions une bonne équipe et on était très heureux du package que nous avions, nous avions une bonne voiture aussi. Mais jusqu’aux EL2, EL3, vous ne savez pas vraiment. Mais ce week-end là, à Bahreïn, on savait qu’on avait un bon package. »
Avoir une bonne base de travail ne suffisait pas, il fallait encore la faire évoluer… Comment Max Verstappen a-t-il influencé le développement de Red Bull, puisque sa voix comptait bien sûr plus que celle de Sergio Pérez ?
« On savait que notre faiblesse était l’arrière. L’an dernier il était vraiment nerveux ; naturellement on s’est concentré sur cela, pour le rendre meilleur tout au long de l’année, pour trouver plus d’adhérence. »
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