Aston Martin F1 manque de ’données de référence’ en Chine
Un week-end intense à Shanghai pour l’équipe ?
Aston Martin F1 arrive à Shanghai avec l’esprit léger pour le Grand Prix de Chine, puisque la prolongation de contrat de Fernando Alonso a été actée la semaine dernière. Tom McCullough, le directeur de la performance de l’équipe, détaille l’importance de la présence du double champion du monde.
"C’est une nouvelle vraiment excitante que nous travaillions avec Fernando pour au moins quelques saisons supplémentaires et dans la prochaine ère de réglementation au début de 2026" a déclaré McCullough.
"Depuis son arrivée, ses compétences et son expérience se sont avérées inestimables dans notre quête de lutte aux avant-postes. Il continue d’être l’un des pilotes les plus rapides de la grille et est toujours au sommet de son art. Je sais que je parle au nom de toute l’équipe en disant que nous sommes ravis de poursuivre notre route ensemble."
Un retour en Chine avec peu d’informations
McCullough confirme que sur le plan de l’ingénierie, ce retour en Chine après quatre années d’absence sera un vrai défi : "Les installations et le circuit sont tous deux très impressionnants. C’est un circuit technique et atypique, ce qui est amusant à aborder du point de vue de l’ingénierie."
"Il y a beaucoup de virages de très longue durée et beaucoup de virages enchaînés. Il faut trouver un compromis dans ces sections, comme pour les virages 1, 2 et 3, afin de trouver la manière de les passer la plus rapide."
"C’est un véritable test pour votre voiture, car il y a un bon mélange de virages à basse vitesse et à haute vitesse. C’est un circuit qui limite l’avant et le pneu avant gauche en particulier peut souffrir dans les longs virages, comme le premier."
"Nous nous attendons à une forte évolution de la piste, en partie parce qu’il n’y a pas eu beaucoup de courses sur ce circuit au cours des dernières années. C’est également la première fois que les voitures à effet de sol de l’ère actuelle roulent sur ce circuit, et nous n’avons donc pas beaucoup de données de référence à étudier."
"Nous nous appuierons beaucoup sur nos outils de simulation pour nous assurer que nous avons une bonne configuration de base au début du week-end, mais nous avons déjà une compréhension de la façon dont les pneus actuels fonctionnent dans les longs virages et de ce que nous avons dû faire en 2019. Et dans une certaine mesure, une grande partie de cela s’applique à cette philosophie de voiture."
Un Sprint qui n’arrange rien à la préparation
Pour ne rien arranger au niveau de difficulté du week-end, il s’agira d’un week-end de Sprint, avec un déroulement revu : "Les week-ends de sprint représentent un défi unique, car il faut apprendre beaucoup de choses lors de la première séance d’essais avant de se lancer directement dans la compétition.
"Le règlement du Sprint a changé cette année, le Sprint Shootout se déroulant désormais le vendredi après la première séance d’essais libres, avant que le Sprint ne précède les qualifications le samedi."
"Du point de vue du parc fermé, cette saison, nous sommes autorisés à modifier les réglages de la voiture après le Sprint et avant la séance de qualification du samedi, alors que l’année dernière, il n’était pas possible de procéder à des ajustements pendant le reste du week-end après le Shootout."
"Cela signifie qu’entre le Shootout et le Sprint, tout le monde s’appuiera beaucoup sur ses outils de simulation pour voir s’il a bien compris la piste, les pneus et les réglages. Ensuite, il sera possible de se remettre à zéro avant d’entamer les qualifications, si nécessaire, avant que les conditions de Parc Fermé n’entrent à nouveau en vigueur."
L’opérationnel est une donnée clé
L’ingénieur explique la manière dont travaille l’équipe cette année pour réussir une majorité de course, et ne pas faire d’erreurs. Une stratégie qui réussit aux stands, avec une très bonne moyenne dans les arrêts.
"Nous avons eu de très bons arrêts au stand cette année. La régularité et les temps moyens des arrêts au stand sont les éléments sur lesquels nous basons notre analyse lorsque nous étudions nos performances dans la voie des stands."
"Nous ne prêtons pas trop attention aux arrêts au stand très rapides ou très lents, car c’est une mesure de régularité sur laquelle nous travaillons dur avec les mécaniciens. Nous avons eu d’excellents arrêts au stand au Japon. En termes de stratégie, nous nous en sortons également bien."
"Nous sommes dans une lutte serrée avec McLaren et Mercedes sur la piste et les écarts sont très fins, ce qui signifie qu’un bon arrêt au stand ou une bonne stratégie peut rapporter des points supplémentaires. D’un point de vue opérationnel, si vous gérez bien votre week-end de course, vous obtenez souvent un meilleur résultat, et nous nous sommes beaucoup concentrés sur ce point."
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