Après le rappel à l’ordre de Monaco, Schumacher aborde Bakou avec un peu moins de confiance

Un autre circuit urbain, mais totalement différent

Par Alexandre C.

2 juin 2021 - 12:07
Après le rappel à l'ordre de (...)

Mick Schumacher a peut-être pour la première fois de l’année vraiment déçu lors du dernier week-end de course à Monaco. Il faut dire que le rookie de Haas a tapé les rails en EL2 puis en EL3, s’interdisant la possibilité de participer aux qualifications du samedi.

Quelles leçons l’Allemand a-t-il alors tirées de ce week-end princier plus contrasté que les autres, quelques jours avant le prochain Grand Prix à Bakou ?

« Monaco était dur, difficile - nous avons évidemment eu quelques incidents sur la piste, ce qui vous ramène toujours un peu en arrière en termes de confiance. Pour être honnête, je me suis toujours senti à l’aise dans la voiture, c’est pourquoi aussi je pense que vous pouviez voir le samedi matin que le rythme était là. C’est très malheureux que nous ayons manqué les qualifications, car je pensais que nous avions un rythme solide pour être avec les gars devant et nous battre avec eux en qualifications. Évidemment, nous savons que Monaco dépend beaucoup des qualifications, donc j’espère pouvoir y participer l’année prochaine et montrer mes performances là-bas. J’aime vraiment le circuit et j’aime conduire dans les rues. »

« Définitivement, Monaco est l’une des courses les plus intenses que nous avons sur le calendrier. Vous n’avez pas le temps de vous reposer, c’est virage après virage, et 78 tours à pleine vitesse, à 100 % à chaque tour. Si vous perdez votre concentration, ça peut très mal finir. Il n’y a rien que je fasse en termes de préparation mentale avant la course, mais j’essaie de me calmer, de me concentrer avant de monter dans la voiture. Une fois que je suis dans la voiture, je sens que je suis totalement concentré. »

« Évidemment, une grande partie de mon niveau de concentration élevé est due au travail avec les ingénieurs et les mécaniciens. Nous travaillons tous comme une horloge, chaque petite chose fonctionne ensemble, et je sens que cela m’affecte aussi quand je conduis - d’une manière positive évidemment. Nous sommes capables de travailler ensemble si étroitement, et ils doivent être très concentrés aussi, ils doivent être prêts pour des choses comme changer les pneus et réagir aux situations. Nous avons eu le problème en course [pression d’essence] à Monaco, donc nous devions être capables de réagir immédiatement, et je pense que nous l’avons plutôt bien géré. Donc, il y a beaucoup de choses qui contribuent à la préparation mentale, mais il n’y a rien que nous fassions de la même manière à chaque course - il s’agit toujours d’ajuster et d’analyser. Chaque course individuelle nécessite une préparation différente pour le côté mental. »

Bakou est un circuit urbain, comme Monaco, mais c’est à peu près le seul point commun entre les deux pistes, très différentes dans leurs caractéristiques, explique Mick Schumacher. Il a d’ailleurs déjà roulé ici en 2019, en F2... Que pense-t-il du tracé ?

« C’est complètement différent de Monaco, vraiment. C’est beaucoup plus large, avec plus de murs en béton - alors qu’à Monaco il y a plus de barrières, à Bakou il y a beaucoup plus de murs. Il faut un appui aérodynamique faible à moyen, vous devez garder le grip pour les virages à 90 degrés dans la section serrée à travers la vieille ville, puis vous avez les longues lignes droites qui créent beaucoup d’opportunités de dépassement, je l’espère. »

« J’ai vraiment hâte d’y être, c’est un grand circuit, et j’y étais en 2019. C’est un circuit amusant. La longue descente vers le premier virage, si vous avez un bon départ, vous pouvez vraiment en profiter, mais si vous avez un mauvais départ, cela vous coûtera cher. C’est aussi important d’avoir une bonne qualification pour être dans le coup et se battre avec les gars autour de nous. »

« Eh bien évidemment, ça va être mon premier départ en Formule 1 à Bakou, c’est sûr que ça va être différent car c’est beaucoup plus rapide en F1. Au début de ma carrière en Formule 2, c’était un circuit avec lequel je m’entendais plutôt bien. Nous étions sur le point de monter sur le podium, ou au moins de faire P4, dans la course principale. Malheureusement, j’ai commis une erreur qui m’a conduit à un abandon, mais nous nous sommes néanmoins repris dans la course Sprint, passant de la queue du peloton au top 5. C’est une course où tout peut arriver, nous l’avons vu les années précédentes. C’est un circuit où les opportunités s’ouvrent, et si vous êtes au bon endroit, vous pouvez en profiter énormément - c’est ce que nous visons. Nous devrions avoir l’esprit ouvert en entrant dans la course et saisir les opportunités qui nous sont données. »

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