Après la pénalité, Vettel ‘ne sait pas’ si son futur en F1 sera remis en question
‘Aujourd’hui, on a un règlement pour tout’ déplore-t-il
En conférence de presse, après le Grand Prix du Canada où il a reçu une pénalité de cinq secondes qui l’a privé de la victoire, Sebastian Vettel est apparu quelque peu désabusé, désorienté.
Le pilote Ferrari a dénoncé un « sport d’avocats », a regretté que les pilotes utilisaient un « langage officiel » et a estimé que la F1 actuelle n’était pas celle dont il était tombé amoureux.
Les rumeurs l’envoyant à la retraite, qui avaient été démenties la semaine dernière, ne risquent ainsi pas de faiblir… Est-ce que ce genre de pénalités pourrait être bien de nature à mettre en doute l’engagement de l’ancien pilote Red Bull dans le sport ?
« Je ne sais pas. Je ne suis pas prêt pour ce genre de question. Je sens juste que de nos jours, nous nous penchons sur des choses que nous ne considérions pas par le passé, parce que personne n’en faisait une histoire. Maintenant, bien sûr, cela vaut le coup de faire une histoire pour tout, parce que vous avez ce genre de décisions. »
Sebastian Vettel regrette le tout-réglementaire qui prévaut aujourd’hui en F1.
« D’une certaine manière, je sympathise avec les commissaires, ils sont assis devant une feuille de papier et ils regardent la course. Mais écoutez, je pense que la manière avec laquelle nous agissons aujourd’hui, n’est juste pas la bonne. Mais cela fait partie de notre époque, nous avons des règlements pour tout. Nous devons avoir cette combinaison quand… »
« Je prends un exemple : quand il y a un trou dans la rue en raison de travaux, il faut qu’il y ait un gars qui guide un piéton de l’autre côté de la rue, autrement, c’est une faute commise par l’entreprise chargée du chantier si vous tombez dans le trou. Mais je pense que vous êtes juste un idiot si vous tombez dans ce trou et que vous vous cassez une jambe. C’est un peu ma théorie pour expliquer notre monde d’aujourd’hui. Ces deux approches s’éloignent de plus en plus. »
Juste après l’arrivée, le pilote Ferrari a garé sa voiture dans le Parc Fermé et directement rejoint son hospitalité. Chacun a cru que Sebastian Vettel sécherait la cérémonie du podium… Que s’est-il passé dans l’hospitalité Ferrari pour qu’il revienne finalement accomplir ses obligations protocolaires ?
« Je me suis dit… Non, j’ai garé la voiture dans un Parc Fermé différent, celui qui n’est pas réservé au top 3. Et je suis allé à la pesée. Et à ce moment, je ne voulais pas vraiment rejoindre un autre endroit dans le paddock après, bien sûr, ce qui est arrivé. Je n’étais pas vraiment fou de rage, j’étais bien sûr en colère et déçu, mais je pense que tout le monde comprend pourquoi. »
« J’ai pensé que c’était une affaire de respect envers Lewis et Charles, et aussi pour la représentante de Mercedes sur le podium, de me rendre sur ce podium. Certainement, ce n’était pas l’endroit où je voulais être, parce qu’à un moment donné, vous voulez juste passer à autre chose. Mais oui, être assis ici [en conférence de presse] ce n’est pas ce que j’ai choisi librement, mais je dois y être ! »
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