Altitude élevée au Mexique : Williams F1 s’attend à peiner sur les réglages
Pas les bons réglages avant les EL3 ?
Après les États-Unis, la F1 retrouve le Mexique ce week-end pour le retour d’un Grand Prix à l’altitude élevée, ce qui ne sera pas sans poser des problèmes notamment aux moteurs.
Après des Grands Prix anonymes, l’équipe Williams peut-elle tirer de ces conditions pour revenir dans les points ?
George Russell attend de voir les conséquences de l’altitude sur sa Williams…
« La course présente de nombreux défis intéressants comme avec son altitude élevée, qui nous affecte en tant que pilotes mais aussi les performances de la voiture, et nous devons prendre en compte ces éléments lors de la préparation du week-end. De même, ces défis nous offrent une opportunité et je suis impatient de voir tous les fans et le soutien que nous avons appris à associer à cette course. »
Nicholas Latifi aura lui un week-end plus complexe que prévu puisqu’il n’a presque jamais couru sur ce circuit - seulement en EL1 en 2018 et 2019. Il n’arrive pas dans l’inconnu total, mais dans le brouillard partiel...
« L’Autódromo Hermanos Rodríguez est un autre circuit du calendrier sur lequel je n’ai pas encore couru en tant que pilote de Formule 1, même si j’y ai une certaine expérience des essais libres en 2018 et 2019, ce qui est utile. C’est un circuit unique car l’altitude est la plus élevée de l’année, ce qui rend toujours les choses assez intéressantes pour les pilotes. C’est aussi un énorme défi pour mettre la voiture au point. L’atmosphère au Mexique est toujours géniale et je suis impatient de voir l’événement à pleine capacité avec tous les fans. »
Enfin Dave Robson, directeur de la performance, revient en particulier sur le défi de l’attitude et ses conséquences en chaîne sur les voitures...
« La principale caractéristique de Mexico est son altitude. À plus de 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer, l’Autódromo Hermanos Rodríguez est le circuit le plus élevé sur lequel nous courons. Cela a des conséquences importantes sur les systèmes de refroidissement de la voiture, les performances aérodynamiques et le comportement des pneus. »
« Nous passerons la journée de vendredi à confirmer que la voiture est en bonne forme avec cette faible densité de l’air, et une fois que nous serons satisfaits de cela, nous étudierons la performance des pneus et la configuration aérodynamique optimale. Il faudra probablement quelques relais pour que les pilotes s’habituent au faible niveau d’appui aérodynamique, mais une fois qu’ils l’auront fait, nous pourrons commencer à ajuster les réglages. Il est probable que même samedi matin, nous serons encore en train de travailler sur les réglages pour comprendre les meilleurs compromis dans les conditions difficiles. »
« Comme il s’agit de la première d’un triplé de courses exigeant, nous devrons combiner notre travail ce week-end avec la préparation nécessaire pour les événements au Brésil et au Qatar. À l’approche des dernières courses de la saison, nous devons rester concentrés et tirer le meilleur parti de la FW43B à chacune des épreuves restantes, mais nous ne devons pas perdre de vue qu’il s’agit d’une période de l’année très exigeante pour l’équipe itinérante, dont beaucoup ne verront pas leur foyer ou leur famille pendant plusieurs semaines. Soutenus par leurs collègues de Grove, chacun d’entre eux travaille sans relâche pour l’équipe. »
Williams F1
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