Alpine F1 fait le point sur les évolutions à venir cette saison
Szafnauer explique comment se décide le passage sur la voiture 2024
Alpine F1 a subi depuis l’an dernier les progrès de deux équipes qu’elle avait battues en 2022. Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe, garde confiance quant à la capacité de ses troupes à revenir sur les équipes de tête, et notamment Aston Martin et McLaren, qui étaient derrière Alpine en 2022.
"Nos améliorations ont fonctionné cette année et une autre importante est prévue avant la pause" a déclaré Szafnauer. "J’espère que cela aidera aussi face à l’évolution de la compétitivité relative. Il y aura une amélioration en Hongrie, mais elle n’est pas très importante. Ensuite, il y aura un plancher à Spa."
Alpine a encore la possibilité de bien faire évoluer sa monoplace en matière de budget, mais Szafnauer admet qu’il est plus difficile pour l’équipe de gérer ses attributions en soufflerie et CFD à cause du handicap de développement : "Du point de vue du plafond des coûts, nous avons une marge de manœuvre."
"Du point de vue de l’ATR, c’est là que nous devons décider du compromis à faire entre les voitures 2023 et 2024. Et cela devra être une décision stratégique quant à ce que nous continuerons à faire. Mais à l’heure actuelle, la plupart de nos efforts portent encore sur la voiture 2023, et non sur la voiture 2024."
Szafnauer se dit "favorable" à faire évoluer tardivement l’A523, à condition que les gains soient substantiels : "Vous ne pouvez pas répondre à cette question tant que vous n’avez pas procédé à des expériences de CFD et d’aérodynamique, encore et encore, pour voir ce que vous trouvez."
"Ensuite, on détermine, quand on le sait, quand ces améliorations seront apportées. Il est donc très difficile de faire des prévisions, à moins d’être passé par ces boucles. Mais je suis tout à fait d’accord pour continuer à mettre à jour."
Développer une F1 trop tard n’est pas utile
Szafnauer note qu’il y a près de deux mois entre le moment où l’équipe trouve une nouveauté en soufflerie, et celui où la nouveauté en question arrive sur la voiture : "Il y a du temps entre le moment où l’on trouve l’eurêka dans le tunnel et le moment où on l’apporte dans la voiture."
"Ainsi, si vous dites que votre dernière course est fin novembre, vous vous retrouvez huit semaines avant, et vous devez alors vous dire ’voilà mon moment eurêka. Je vais peut-être l’avoir pour une course. Cela en vaut-il la peine ?’ Car une seule course ne vous apportera rien."
"Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi vous avez arrêté le développement, car quel que soit le développement que vous trouvez, il sera appliqué à la voiture à Noël, lorsque vous arrêterez de courir. Et lorsque vous reprenez la compétition, il devient évident qu’il faut commencer à développer."
"Plus vous pouvez fabriquer ces pièces rapidement, plus vous pouvez aller loin. Si vous avez une ou deux semaines d’avance sur vos concurrents pour la fabrication des planchers, vous pouvez alors repousser l’échéance de quelques semaines. Vous pouvez donc procéder à quelques tests supplémentaires."
C’est comme cela que Szafnauer explique le moment du passage à la monoplace suivante : "En général, nous commençons à l’examiner au moment de la pause. Pour l’instant, nous en sommes encore à la voiture 2023. Après la pause, on a le temps de voir ce qu’il en est. Il peut être intéressant de faire un gros package pour les trois dernières courses."
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