Alpine F1 est prête à se passer de pilotes français selon Famin

Alpine F1 peut prospérer même sans ses deux pilotes français actuels, insiste le patron de l’équipe Bruno Famin.

Bien que l’équipe appartenant à Renault montre des signes de sortie d’une profonde baisse de performances, il ne fait aucun doute que Pierre Gasly et Esteban Ocon ont regardé autour d’eux sur le marché des pilotes... et sont courtisés ! Audi F1, Haas et même Williams ont demandé leur service.

Ocon a laissé entendre à Imola qu’il accepterait même un contrat d’un an pour conduire pour son manager Toto Wolff chez Mercedes l’année prochaine, tandis que Gasly serait le plan B d’Audi si Sainz n’y allait pas.

"Il n’y a aucune pression sur nous," a déclaré Famin à Imola lorsqu’on lui a demandé s’il ne craignant pas de perdre ses pilotes.

"Nous sommes satisfaits de nos pilotes, mais pour le moment nous voulons nous concentrer sur l’aspect technique des choses. Nous pourrons régler le problème des pilotes plus tard."

Il insiste sur le fait qu’avoir un équipage entièrement français n’a jamais été une priorité.

"Le projet d’Alpine est de devenir une marque mondiale. Nous sommes heureux d’avoir un pilote français dans l’équipe, mais nous serions tout aussi heureux d’en avoir d’autres nationalités."

Ocon et Gasly sont également des pilotes de F1 très expérimentés, donc perdre cette expérience juste au moment où Alpine a besoin de remonter la pente serait un coup dur.

"Nous sommes ouverts à tout," a déclaré Famin interrogé à ce sujet.

"Bien sûr, c’est bien d’avoir au moins un pilote expérimenté, mais nous sommes heureux de donner aussi une chance aux jeunes, si l’occasion se présente."

Famin a déjà confié que Mick Schumacher "est une possibilité, comme beaucoup d’autres" (à lire ici).

Un autre candidat évident est le pilote de réserve Jack Doohan, qui a entamé à Zandvoort un intense programme d’essais privés qui va se dérouler sur plusieurs moi avec une F1 de 2022.

"Je dois parcourir des kilomètres et m’habituer aux week-ends de course. Pour l’instant, je fais mon travail sur piste quand j’en ai l’occasion, mais aussi le travail hors piste ou dans le simulateur. C’est tout ce que je peux faire. J’espère que je serai dans la voiture l’année prochaine. J’espère que les gars verront que je donne tout."

"Cela voudrait dire que ces tests et cette attente en valaient la peine. C’est ce à quoi nous travaillons en tant que pilotes."