Alonso veut ’développer sa confiance’ tout au long du week-end
Le pilote Aston Martin F1 sait comment dompter Singapour
Fernando Alonso a une grande expérience au Grand Prix de Singapour, avec notamment deux victoires. Le pilote Aston Martin F1 sait donc ce qu’il doit attendre de sa voiture, et quels défis il doit relever pour bien figurer ce week-end.
"Beaucoup de choses, je pense. Il faut d’abord voir le drapeau à damier, c’est une course très exigeante. Tout fonctionne un peu plus chaud que d’habitude. Les murs sont très proches, comme sur tous les circuits urbains" indique Alonso.
"Et vous devez avoir cette confiance dans la voiture que vous devez avoir aussi à Monaco et à Bakou. Alors, nous verrons si nous pouvons développer cette confiance à partir des essais libres et faire une bonne course."
Il s’attend en tout cas à voir une AMR23 plus performante qu’à Monza : "Je l’espère. Je pense que c’est difficile à dire. À Monza, nous n’étions pas compétitifs, c’est certain. Ici, nous espérons être un peu plus en forme, mais je pense que c’est très serré."
"Sur certains circuits, nous avions le sentiment d’être à l’aise, comme à Monaco. À Bakou, cela n’a pas été le cas. Je pense donc qu’il faut attendre et voir. Et comme je l’ai dit, il faut prendre de la dynamique à partir de la première séance d’essais."
Des objectifs "course par course"
Alonso ne fixe pas d’objectif pour la fin de saison, mais espère faire au mieux à chaque course : "Je pense qu’il y aura beaucoup de temps jusqu’à Abu Dhabi, je pense qu’il y aura des hauts et des bas pour tout le monde."
"Au cours de la saison, nous avons vu des moments où, sur certaines courses, nous avions l’impression d’être la deuxième force du plateau. Sur certaines courses, nous avons l’impression d’être les cinquième ou sixième plus rapide. Donc, comme je l’ai dit, c’est difficile à deviner."
"Mais vous savez, nous sommes confiants. Évidemment, nous sommes dans une position qui est un privilège, nous nous battons avec les meilleures équipes, et nous profitons toujours de chaque instant de chaque week-end."
"Mais oui, nous verrons bien. Je pense que nous devons prendre course par course et être très ouverts à nos chances, et si nous pouvons marquer beaucoup de points, nous nous battrons pour la deuxième place."
100 000 km en F1, un million en course auto ?
L’Espagnol va franchir les 100 000 km en course ce week-end, et rappelle qu’il en a parcouru bien plus, notamment lors de son année en tant qu’essayeur chez Renault F1 en 2002.
"Je pense qu’il s’agit de kilomètres parcourus. Les essais libres, les qualifications et les tests ne sont pas pris en compte. Je me souviens que la première année, en 2002, lorsque j’étais pilote d’essai, j’ai parcouru 40 000 kilomètres, uniquement cette saison-là."
"Donc si vous mettez tous les nombres ensemble, cela fait beaucoup de tours. Mais oui, j’espère que nous verrons le drapeau à damier dimanche, cela vous donne normalement des points ici parce que tout peut arriver et oui, voyons les prochaines années, combien de tours de plus."
Il n’est pas exclu que tout au long de sa carrière, Alonso ait parcouru un million de kilomètres : "Je ne sais pas. Dans les voitures de course, c’est sûr. Parce que oui, j’ai fait des tests et beaucoup de tours chaque semaine, et en tout-terrain aussi. Il y a huit mille kilomètres au Dakar, plus 10 000 km de tests, ce qui fait beaucoup de kilomètres."
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