Alonso préférerait avoir trois titres qu’atteindre 400 courses
Un nombre qui "n’intéresse pas" le pilote Aston Martin F1
Fernando Alonso admet que l’idée de franchir les 400 Grands Prix disputés, ce qui arrivera en cette fin de saison, n’est pas une fin en soi. Le pilote Aston Martin F1 aurait préféré avoir davantage de titres que de courses effectuées en catégorie reine.
"C’est évidemment agréable, et je reconnais le chiffre, mais certaines de ces statistiques ne vous intéressent pas vraiment. J’aimerais bien avoir couru la moitié des 400 courses et avoir gagné un championnat de plus, ou avoir gagné plus de courses. Ce sont les statistiques les plus importantes que vous voulez atteindre" admet Alonso.
L’Espagnol assure que l’âge n’est pas un problème et que le mental est plus difficile à conserver que la forme physique : "Ce n’est pas bon pour le dos, pour le cou, pour la colonne vertébrale. Je pense que la technologie de la Formule 1 a également évolué par le passé et que les voitures sont désormais un peu plus confortables pour le pilote."
"Il est vrai que les voitures à effet de sol sont un peu plus dures, mais ces deux dernières années, je pense que la technologie a également évolué. Le confort des sièges, les équipements de sécurité, les casques, tout a évolué dans le sens d’une amélioration pour le pilote. C’est donc une bonne chose."
"Le rythme de la voiture le dimanche est tellement lent par rapport au passé, quand on mettait du carburant. Nous devons économiser les pneus, l’énergie, etc. Le seul moment stressant du week-end sur le plan physique, ou exigeant, est normalement celui des qualifications, et il est très court."
"Ce n’est donc pas un problème de suivre les jeunes en termes de conditions physiques. C’est plus mentalement que ça se passe. Les voyages, les événements et la pression, c’est probablement ce qui vous frappe le plus à ce moment-là et vous empêche de courir à un moment ou à un autre."
La F1 était "plus dans le monde réel" avant
Alonso est nostalgique d’une Formule 1 qui se jouait davantage dans le paddock que sur internet : "Aujourd’hui, tout tourne autour des réseaux sociaux. Avant, il fallait que ce soit plus dans le monde réel. Je pense que nous sommes dans une bonne position aujourd’hui."
"La Formule 1 est très populaire dans le monde entier, en particulier aux États-Unis. C’est grâce à Liberty Media et à toutes les actions qu’ils mènent. Les équipes sont désormais très professionnelles - beaucoup de discipline, des limites budgétaires. Je pense donc que nous vivons probablement le meilleur moment de la Formule 1."
"Mais il est vrai que par le passé, en particulier les arrêts aux stands, vous donnaient beaucoup de possibilités de stratégie - commencer avec plus de carburant, moins de charge, faire trois arrêts, un arrêt. Nous n’avions pas à gérer autant de choses qu’aujourd’hui."
"Parce que nous courions avec 30 kilos [de carburant] à bord, le rythme des qualifications par rapport à celui de la course était plus lent d’une seconde ou quelque chose comme ça. Maintenant, entre la batterie et la charge de carburant, nous sommes parfois sept secondes plus lents au début de la course."
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