Alonso n’a aucun regret concernant ses choix d’équipes en Formule 1
L’Espagnol se réjouit d’avoir ’réalisé de nombreux rêves’
Lorsqu’on évoque la carrière de Fernando Alonso en Formule 1, il est difficile voire impossible de ne pas s’attarder sur ses choix d’écuries.
Après avoir remporté ses deux titres mondiaux avec Renault en 2005 et 2006, l’Espagnol rejoignait McLaren avec l’intention de devenir le pilote dominant du plateau alors que Michael Schumacher venait de prendre sa première retraite. Mais un certains Lewis Hamilton et une gestion désastreuse en interne l’ont finalement contraint à retourner chez Renault en 2008, mais l’équipe française n’était alors plus au sommet de la discipline.
Arrivé chez Ferrari en 2010, Alonso aurait pu décrocher le titre en 2010 et 2012 malgré une voiture qui n’était pas la plus rapide, mais il devait à chaque fois s’incliner de très peu face à Sebastian Vettel et sa Red Bull. Après cinq années d’échec, c’en était trop pour l’Espagnol qui se décidait à rejoindre l’ambitieux projet de McLaren-Honda.
Malheureusement, les problèmes de fiabilité et de compétitivité du motoriste japonais ont condamné le double champion du monde à évoluer en fond de peloton, et il ne signa pas le moindre podium de 2015 à 2018.
Revenu en F1 chez Alpine l’année dernière, Alonso affirme aujourd’hui qu’il n’a aucun regret lorsqu’il pense à son parcours.
"Si vous faites quelques chose à un moment donné de votre vie, c’est parce qu’à ce moment-là ça vous semble être la meilleure décision. Et grâce à elle, d’autres opportunités peuvent se présenter."
"Alors si j’étais resté plus longtemps dans une équipe ou une autre, je n’aurais pas forcément pu gagner car ce sport était dominé par une seule écurie et je n’avais pas la possibilité d’y aller."
"Je n’ai jamais parlé avec Mercedes. Alors terminer deuxième dans une voiture rouge, orange ou bleue, ça ne change pas grand chose. Vous n’êtes que deuxième dans tous les cas."
"Au moins les décisions que j’ai prises m’ont permis de réaliser de nombreux rêves, comme remporter les 24h du Mans ou essayer l’Indy 500. Je suis heureux d’être là où j’en suis."
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