Alonso : Il y a toujours des rebondissements à Interlagos
Fernando revient sur son 2e titre obtenu là-bas il y a 15 ans
Fernando Alonso revient à Interlagos, où l’Espagnol a remporté son deuxième titre mondial en Formule 1, en 2006.
Fort de ses beaux souvenirs brésiliens, Fernando espère poursuivre sur sa lancée initiée au Mexique alors que la saison se rapproche de son dénouement.
Comment résumeriez-vous le week-end mexicain ?
Prendre deux points représentait finalement un bon résultat. Nous avons connu un samedi très difficile et je n’ai pas réussi à tout mettre bout à bout en qualifications, mais nous avons fait une bonne course et je pense que la neuvième position était le meilleur résultat à notre portée dimanche. Nous avons affiché un bon rythme de course, donc nous devons étudier pourquoi les choses étaient un peu différentes samedi. Nous avons cédé un peu de terrain face à Alpha Tauri dans la bataille pour la cinquième place et nous devons désormais nous concentrer sur les dernières courses, où il faudra régulièrement marquer des points. J’ai vraiment aimé l’ambiance au Mexique. C’était bon de voir à quel point les fans étaient heureux et les entendre chanter était encore plus incroyable. Cela nous a rappelé tout ce que nous avions perdu pendant la pandémie.
À quel point est-ce amusant de courir à Interlagos ?
Interlagos est un excellent tracé. Il possède une riche histoire en Formule 1 et les fans sont de fins connaisseurs de notre sport. Le tour est très court, mais son rythme le rend vraiment plaisant. C’est un circuit physiquement éprouvant. C’est bosselé, en altitude et la météo peut être extrêmement imprévisible. Il y a toujours des rebondissements au Brésil et nous devons nous y préparer, mais cela rend le week-end passionnant puisque tout peut arriver. Nous avons connu de nombreuses courses spectaculaires cette année et nous nous attendons à ce que cela soit à nouveau le cas.
Cela fait quinze ans que vous avez remporté votre deuxième titre mondial au Brésil. Repensez-vous à cette époque avec émotion ?
Cela me rappelle évidemment d’excellents souvenirs et je n’ai pas l’impression que cela remonte déjà à quinze ans. Nous avions un package solide cette année-là, mais les Ferrari étaient très rapides et régulières au moment d’aborder le sprint final. Cependant, Michael (Schumacher) a abandonné à Suzuka, la manche juste avant le Brésil, et nous n’avions besoin que d’un point pour sceller le titre. Il a également eu une pénalité sur la grille, donc cela a rendu les choses un peu plus faciles. Malgré cela, vous restez conscient du résultat final et vous devez vous assurer de tout faire correctement... Et les pilotes attaquent toujours au maximum qu’importe la situation au championnat. Au final, nous avons réalisé une bonne course en terminant en deuxième position et c’était suffisant pour être sacré. Nous ne voulions prendre aucun risque ! C’était une sensation incroyable et c’était vraiment spécial de voir toute notre équipe célébrer après une lutte aussi intense.
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