Alonso espère un DRS fonctionnel en course et une pénalité pour Sainz
Le pilote Aston Martin F1 a connu un Sprint intense à Bakou
Sixième à l’arrivée, Fernando Alonso se félicite que son DRS ait fonctionné lors du Sprint en Azerbaïdjan. Le pilote Aston Martin F1 a en effet eu des problèmes sur le volet mobile de son aileron en début de week-end, mais il reste prudent sur la manière dont le problème est réglé.
"Oui c’était un peu mieux, il a fonctionné deux fois quand j’ai appuyé sur le bouton, la troisième fois je ne suis pas sûr, on analyse que tout aille bien, et on va faire en sorte de le réparer pour demain" a déclaré Alonso.
L’Espagnol est confiant quant à la gestion de course demain, après ce premier aperçu des longs relais : "Ce sont les premiers longs relais que l’on fait ce week-end, on a encore beaucoup à apprendre, et on a des composés plus durs à utiliser, donc je pense que ça devrait bien se passer."
Alonso en veut à Sainz et réclame une pénalité
Cependant, il s’est agacé du comportement de Carlos Sainz, qui l’a tassé dans le mur dans le virage 2, selon lui : "J’ai dépassé Alex [Albon] puis Lewis [Hamilton] dans le virage 1, et Carlos aussi."
"Mais Carlos m’a mis dans le mur à l’entrée du virage 2. J’ai donc dû lever le pied. Si je n’avais pas levé le pied, nous aurions tous les deux eu un accident. J’espère que la FIA va se pencher sur la question et qu’un top 5 est encore possible."
"Je pense que les règles sont claires. Si vous êtes côte à côte, vous ne pouvez pas serrer l’autre contre le mur jusqu’à ce qu’il lève le pied. Nous n’avons donc pas besoin de quoi que ce soit, nous devons simplement contrôler les choses correctement."
Stroll a lui aussi eu un DRS fonctionnel
Lance Stroll a lui aussi constaté que son DRS fonctionnait, mais ne veut pas crier victoire trop vite en attendant la course demain. Huitième du Sprint, il se félicite d’un meilleur rythme que sur un tour.
"Il fonctionnait, je ne veux pas dire que c’était réparé, car il y a 50 tours demain, mais il fonctionnait pour la première fois ce week-end, ce qui était une bonne chose" a déclaré Stroll au sujet du DRS.
"La voiture était bonne, nous étions bien plus compétitifs en course que lors de la qualification ce matin et lors de la qualification hier. Donc on regarde nos rivaux autour, on rattrapait [Lewis] Hamilton en fin de course, je voyais Fernando proche d’une Ferrari alors qu’on était plus lents qu’eux en qualifications, donc c’était une bonne chose."
L’aileron arrière spécial pour Bakou a bien fonctionné dans le peloton : "Cela nous a aidés, on était plus rapides en ligne droite, on a moins d’appui en virage mais c’est un compromis et pendant la course, c’est mieux d’être rapide en ligne droite."
Un format "excitant" mais qui n’est "pas l’avenir"
Stroll apprécie l’inconnue liée au format qui ne laisse qu’une séance libre, et il aimerait que la F1 réduise les essais libres durant son format normal : "C’est intense, je vais dans la voiture quand ils me disent d’aller dans la voiture, je fais ce qu’ils me disent ! Blague à part, c’est divertissant pour les fans et c’est excitant pour les pilotes."
"A chaque fois qu’on va dans la voiture, il y a quelque chose pour laquelle on doit se battre. On attaque dès le premier tour des EL1, pour essayer de comprendre la voiture, puis on a directement la qualification, une autre qualification, et il y a de l’adrénaline à chaque fois qu’on va dans la voiture."
Il déploie ensuite ses arguments pour un format de week-end classique remanié : "Mais dans l’idéal, j’aimerais voir le format classique se faire sur deux jours, avec EL1, qualifications et course. Car il y a quelque chose d’excitant à avoir un minimum de temps pour régler la voiture."
"Cela met tout le monde sur ses gardes et ça met la pression sur les équipes et les pilotes pour prendre les meilleures décisions en peu de temps. Ce serait marrant de ne pas être sûr à 100 %. Et sur 24 courses par an, ça nous ferait presque gagner un mois de vacances."
Il a toutefois apprécié cette journée intense avec une qualification et une course : "Oui, j’ai pris une douche froide, quelques expressos et j’ai débuté la qualification, à fond."
"Mais c’était excitant, on a l’impression d’être là depuis une semaine avec tout le travail et toute l’adrénaline de ce format. C’est cool, mais je ne pense pas que ce soit l’avenir de la F1, toutes les courses ne doivent pas être comme ça."
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