Alonso confie qu’il a été ‘déçu’ par les premières réactions sur son retour en F1
Quand il n’était pas si performant début 2021
A l’image de Sebastian Vettel ou de Daniel Ricciardo, d’autres pilotes découvrant une nouvelle F1 début 2021, Fernando Alonso avait quelque peu déçu les observateurs en début d’année, par son manque relatif de rythme face à son coéquipier Esteban Ocon.
Il a fallu du temps à l’Espagnol pour s’adapter au pilotage de l’Alpine, et cela n’était que logique après deux années d’absence de la F1.
Pour autant ainsi qu’il l’a confié, Fernando Alonso avait été déçu des réactions négatives engendrées par son retour – et cela a même failli provoquer de la tristesse chez lui.
« Les gens avaient de grandes attentes, je devais être rapide du premier coup après deux ans d’absence, et je ne l’étais pas. Je n’étais pas triste, mais je n’aimais pas que quelqu’un soit déçu. »
« Pour moi, ce n’était pas un gros problème, mais je comprends que pour certaines personnes, après quatre ou cinq courses pas très compétitives, c’était une sorte de surprise parce que je revenais et même si j’avais quitté le sport depuis deux ans, les gens avaient beaucoup d’attentes, je devais être rapide la première fois, et je ne l’ai pas été. Je n’étais pas triste, mais je ne voulais pas que quelqu’un soit déçu, même si j’étais convaincu qu’avec le temps, tout reviendrait à la normale en termes de points, de positions sur la grille, etc. »
Qu’est-ce qui avait posé problème à Fernando Alonso, en particulier, du point de vue du pilotage ?
« Eh bien, le principal défi a été les pneus avant, la philosophie de la suspension avant, la direction de la voiture et le retour d’information que vous obtenez au volant, qui est unique, en raison du changement dans la construction des pneus, en particulier pour ceux qui ont changé d’équipe ou étaient absents comme moi. »
« Et puis j’ai été limité à un jour et demi d’essais de pré-saison, alors qu’il y en a normalement quatre ou cinq, ce qui est suffisant pour résoudre les problèmes et peaufiner presque tout, comme ce qui concerne la direction. »
Cap sur 2022
Le problème pour Fernando Alonso, c’est qu’il devra se réhabituer à un tout nouveau style de pilotage pour l’an prochain, avec la nouvelle règlementation aérodynamique. Mais la bonne nouvelle est que tous les pilotes seront cette fois dans le même cas !
D’ailleurs, le changement des 18 pouces va-t-il dans le bon sens pour lui ?
« Les pneus, eh bien, tout ce qui concerne les pneus est bon, parce que c’est un grand changement. »
Pour 2022, et revenir au sommet, Alpine compte aussi beaucoup sur la toute nouvelle unité de puissance Renault, développée depuis deux ans. Mais cela sera-t-il suffisant ?
« Nous verrons, je sais qu’au siège de Viry Renault, ils travaillent depuis de nombreux mois sur le projet 2022 et j’espère que nous pourrons nous rapprocher de nos rivaux. »
« Il est très important de combler l’écart, c’est pourquoi le projet de nouveau moteur est important, tout comme aussi la performance aérodynamique. Donc c’est difficile de savoir l’écart que nous pourrons combler, si c’est 8 dixièmes, vous pouvez le planifier, mais pour l’an prochain, personne n’a aucune idée, il n’y a pas de données pour savoir ce que nous avons pour combler l’écart. Pour l’instant, il n’y a que de l’espoir pour tous, on ne sait pas ce qu’on pourra trouver en 2022. »
« En tout cas, je suis optimiste, nous avons les ressources et l’engagement des patrons, De Meo et Rossi, et le plafond budgétaire aidera, il y a plus ou moins la même chose pour tout le monde, il n’y a personne qui aura deux souffleries en même temps, donc c’est à nous de faire une bonne voiture. »
« Ce qui compte vraiment, c’est que la voiture soit rapide en février. »
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