Alonso a pris en compte deux facteurs avant de prolonger avec Aston Martin F1
Il voulait valider certains éléments pour confirmer son choix
Fernando Alonso a révélé qu’il avait envisagé deux facteurs principaux avant de décider de signer une toute nouvelle prolongation de contrat avec l’équipe de Formule 1 d’Aston Martin.
L’Espagnol a admis qu’il n’était pas sûr de rester dans un sport au calendrier maintenant fort de 24 courses, ce qui impose une pression supplémentaire à toutes les personnes impliquées.
Alonso, qui a révélé que ses proches assisteraient à davantage d’événements, admet qu’il a utilisé les premiers Grands Prix pour évaluer s’il était prêt à continuer sur ce rythme.
"J’avais quelques choses à évaluer. Tout d’abord, ce n’était pas un facteur lié à la course. Pour être honnête, c’était plutôt les voyages."
"En regardant ce calendrier, j’avais un peu peur que cela soit lourd pour moi. Il y a tous les engagements de pré-saison avec toutes les séances photo, les prises de vue médiatiques et le lancement de la voiture."
"Tout ce genre de choses est assez exigeant en termes d’énergie pour les pilotes en général, et pour moi, en particulier dans cette partie de ma carrière."
"Alors, j’ai dit, laissez-moi traverser cette période difficile, que j’appelle le début de l’année du marketing et des médias et des choses comme ça, et puis cette période difficile de voyages, de fuseaux horaires, d’avions et ce genre de choses. Si je sens que je n’aime pas ce que je fais, je pense qu’il vaut mieux ne pas continuer à courir."
"Si je traverse cette période de l’année, que j’aime la course et que tout le reste ne me pèse pas, je peux continuer. Et c’est la première chose que j’ai voulu clarifier avec moi-même lors des deux premières courses."
Alonso a également révélé qu’il était impatient de voir dans quelle position concurrentielle Aston Martin se trouvait au cours des premières étapes de 2024 alors qu’il vise toujours un retour à la victoire.
"Ensuite, évidemment, je voulais voir comment nous performions."
"Vous savez, il n’y a aucune garantie que si je me sens bien et que je reste chez Aston, que les choses se passent bien pour autant. Nous pouvons avoir une voiture difficile à piloter, pas compétitive, ne voir aucun progrès dans l’équipe. Je vois des côtés négatifs."
"Mais pour être honnête, oui, nous n’avons pas commencé sur le podium, d’accord, mais je pense que nous sommes très proches, les quatre meilleures équipes derrière Red Bull."
"Il y aura certaines courses où nous serons plus compétitifs, d’autres où nous le serons moins."
"Mais également lors des quatre premières courses, nous avons introduit quatre nouvelles pièces sur la voiture. À chaque course, nous avions une mise à niveau. C’est donc quelque chose de plutôt encourageant et plutôt agréable à voir."
"Je pense donc que l’équipe progresse. Ce n’est jamais assez rapide en Formule 1, c’est un sport très exigeant, un environnement très exigeant."
"Mais il y a 18 mois, il y a 22 mois, nous avions un tout petit bâtiment ex-Jordan. Et maintenant, nous sommes à un demi-dixième avec Ferrari, avec Mercedes, avec les meilleures équipes."
"Donc, ce genre de progrès est vraiment ce que je regarde dans ce projet. Oh, l’ambition de ce projet est de gagner. Je veux donc en faire partie."
Alonso a admis avoir eu des discussions avec d’autres équipes de F1 avant de renouveler avec Aston Martin et a déclaré que la retraite n’était pas devenue une option sérieuse.
"Je pense que cela ne m’est jamais venu à l’esprit de prendre ma retraite quand j’ai dû me décider. Avant tout, je pense que lorsque j’arrêterai la Formule 1, je courrai ailleurs, peut-être au Dakar ou quelque chose comme ça."
"Donc pour moi, c’est très difficile de vraiment penser à une vie sans volant sur les mains, cela n’arrivera jamais ou pas à court terme."
"Mais non, je pense que j’étais convaincu à 99 pour cent que je continuerai à courir l’année prochaine. La retraite n’était donc pas une option."
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