Alfa Romeo s’étonne que Giovinazzi n’ait pas laissé passer Räikkönen
Pujolar regrette un entêtement qui coûte un point
La situation s’est fortement tendue chez Alfa Romeo, dimanche à Istanbul. Antonio Giovinazzi a reçu l’ordre de laisser passer Kimi Räikkönen, une consigne qu’il a refusé d’appliquer.
Cela a évidemment coûté cher à son équipe, car il était plus lent que son équipier et a échoué à sept dixièmes de seconde des points derrière un Esteban Ocon en perdition.
Xevi Pujolar, l’ingénieur de piste en chef de l’équipe, ne comprend pas pourquoi l’Italien ne s’est pas exécuté lorsqu’il a reçu la demande du muret des stands, ce qui aurait surement permis à Räikkönen de terminer dans la zone des points.
"Nous avons demandé à échanger nos positions, mais à ce moment-là aussi, Antonio commençait à prendre le rythme et il a lui-même décidé qu’il voulait rester devant" a expliqué Pujolar. "Et peut-être que pendant ces quelques tours, nous aurions pu être plus rapides, en tant qu’équipe. Ce n’était vraiment pas idéal."
Pujolar assure que l’équipe aurait demandé à Räikkönen de laisser repasser son équipier s’il n’avait pas réussi à s’en détacher : "Je n’ai pas compris pourquoi nous n’avons pas pu échanger les positions à ce moment-là, car quand on a les deux voitures comme ça, on peut changer selon la situation."
La perte est en tout cas nette pour Alfa Romeo, comme le déplore l’ingénieur : "Nous avions besoin d’un seul tour pour rattraper Ocon. Au début de la course, nous ne nous sommes pas vraiment concentrés sur qui était le plus fort, plus ou moins les deux voitures étaient là."
"Nous gérions, nous ne savions pas combien de temps les conditions allaient rester comme ça, donc nous ne voulions pas mettre trop de stress ou échanger des positions et laisser Kimi pousser fort et manquer de pneus trop rapidement."
"A ce moment-là, nous voulions avoir un peu de marge parce que personne ne savait si ce serait 20 tours, 30 tours ou toute la course dans des conditions intermédiaires. Mais à la fin de la course, c’était une autre histoire. À ce moment-là, oui, nous voulions échanger notre position."
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