Alfa Romeo F1 ’ne reste pas immobile’ en attendant Audi

Valtteri Bottas pense que les attentes autour d’Alfa Romeo F1 sont dues à l’excellent début de saison 2022 de l’équipe, quand le Finlandais a rejoint l’équipe. Selon lui, ce bon début était circonstanciel, mais l’équipe était en retrait en performance pure.

"Je pense que oui. Lors des cinq ou six premières courses de l’année dernière, il est certain que la situation était un peu meilleure que ce qu’elle était parce que certaines équipes avaient des problèmes et que nous étions l’une des rares équipes à être à la limite du poids" se souvient Bottas.

"Mais à partir du milieu de la saison et surtout à la fin de la saison, la situation était plus représentative. Je pense que nous nous attendions à passer à l’étape suivante, mais il n’y a pas un domaine particulier de la voiture, de l’équipe ou de l’usine qui est à la traîne."

"Il est évident qu’il y a eu pas mal de changements dans l’équipe, dans le management et dans certains rôles importants, d’autres personnes arriveront plus tard dans l’année, donc j’ai l’impression qu’il y a un peu de restructuration en cours et les résultats ne se verront pas cette année, ils se verront à l’avenir."

Alfa Romeo a "manqué le coche" cet hiver

Alfa Romeo redeviendra Sauber en 2024 puis Audi en 2026, mais l’équipe n’attend pas l’arrivée d’un gros constructeur pour progresser : "De l’extérieur, on pourrait croire que nous attendons simplement l’arrivée d’Audi, mais ce n’est pas le cas."

"Tout le monde est à fond, tout le monde pousse pour que nous ne restions pas immobiles. C’est juste que le peloton est maintenant si compétitif que si vous ne commencez pas la saison en haut de l’échelle, il est difficile de remonter. Nous poussons, nous ne restons pas immobiles."

Selon lui, c’est surtout la transition entre 2022 et 2023 que l’équipe a ratée : "Par objectifs, je veux dire où nous voulions être dans tous les domaines de la voiture, mécanique, aérodynamique, utilisation des pneus, etc. Il est évident qu’aujourd’hui les voitures sont fortement influencées par l’aérodynamique, c’est comme ça, et le niveau auquel nous sommes partis n’était pas celui que nous souhaitions."

"Je ne pense pas que nous ayons manqué ces objectifs à cause des personnes qui ont pris les décisions, je ne pense pas qu’il y ait eu des retards à cause de cela. La restructuration ne rendra pas les choses plus rapides, mais je pense que certaines équipes ont pu découvrir plus de choses au cours de l’hiver et que nous avons manqué le coche."

Il révèle par ailleurs avoir un contrat viable pour 2024, malgré les rumeurs autour des pilotes de l’équipe : "Oui, le contrat court jusqu’à la fin de l’année prochaine... si je le souhaite.... Oui, j’ai un contrat pour l’année prochaine."

Selon lui, cette période est très prometteuse : "Plus j’y pense, plus je me dis que c’est une période intéressante pour l’équipe.

"Mais ces pensées dépendent de l’endroit où vous vous trouvez dans la saison, si vous devez être vraiment concentré sur le moment présent et que vous ne voulez pas penser trop loin. Mais si j’y pense vraiment, le plan à long terme est logique pour moi et c’est très motivant d’en faire partie."