Alfa Romeo espère tirer parti d’une course complexe en Azerbaïdjan

A l’aube de la quatrième manche du calendrier de la saison 2019 de Formule 1, il est temps de tirer un premier bilan du début d’année, et c’est ce que fait Frédéric Vasseur, directeur d’Alfa Romeo, alors que son équipe pointe au quatrième rang du championnat, à égalité avec Renault.

"Normalement, je ne suis pas du genre à passer beaucoup trop de temps à sur-analyser les courses précédentes - je suis plutôt du genre à aller de l’avant, à travailler dur et à surmonter les problèmes. Cependant, après trois courses, il est logique de se pencher sur nos performances jusqu’à présent" explique le Français.

"Nous avons marqué des points, ce qui est formidable. La voiture a montré un grand potentiel, mais nous avons également rencontré des problèmes techniques et des situations difficiles. Tout le monde sait ce qu’il a à faire pour résoudre ce qui ne va pas du côté opérationnel, afin d’avoir des week-ends plus fluides pour nos deux pilotes."

Il fait également le bilan du travail effectué par ses pilotes, Kimi Räikkönen et Antonio Giovinazzi : "Kimi fait un excellent travail depuis son arrivée chez nous. Ses commentaires auprès de ses ingénieurs sont aussi précis que possible. Dès qu’il est assis dans la voiture, il fait le travail, tout simplement. Antonio n’a pas encore pu montrer son potentiel, mais c’est vraiment dû à l’équipe. Tout le monde a juste besoin d’être un peu patient et je suis sûr qu’il sera au rendez-vous quand les ennuis l’épargneront."

Encore appelée Sauber l’an dernier, l’équipe avait signé un beau résultat sur le circuit azéri grâce à Charles Leclerc : "Bakou signifie accidents, voitures de sécurité et dépassements faicles, vous ne savez donc jamais à quoi vous attendre pour la course, mais notre objectif est clair : nous avons beaucoup travaillé sur le développement de nos performances depuis la Chine. Nous voulons donc terminer dans les points avec les deux voitures."

Räikkönen ne veut pas se prêter au jeu des pronostics sur un circuit aussi compliqué : "En général je n’aime pas faire de prévisions, en particulier pour Bakou, car tout peut arriver là-bas. En principe, notre performance actuelle est bonne, la voiture est rapide, mais nous devons constamment nous améliorer pour rester dans le bon peloton et marquer autant de points que possible. Nous verrons ce que nous pourrons faire en Azerbaïdjan."

Antonio Giovinazzi, quant à lui, espère qu’il pourra enfin marquer ses premiers points à Bakou, un circuit qui demande une préparation particulière : "Je me suis bien préparé pour Bakou, un circuit difficile sur le plan physique et mental car la course est longue et la concentration primordiale."

"Je garde de très bons souvenirs de mes deux victoires en GP2 là-bas. J’aime la piste et j’espère pouvoir améliorer mes performances et tirer le maximum du potentiel de notre voiture, en espérant être épargné par les ennuis cette fois !"