Alesi dénonce un manque de ’volonté nationale’ pour un GP de France de F1
Il est prêt à s’entretenir avec Emmanuel Macron
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La France a été retirée du calendrier de la Formule 1 car elle n’a pas la "volonté nationale" d’organiser un Grand Prix annuel.
C’est ce que clame l’ancien pilote de F1 Jean Alesi, qui vient de devenir président du circuit Paul Ricard, où s’est déroulé le dernier GP de France en 2022.
Désormais, la simple dissolution du groupement d’intérêt public de l’événement suscite une vive polémique en raison du reliquat d’une dette de 27 millions d’euros.
Alesi, 58 ans, pense que le plus gros problème est le manque d’intérêt national et politique pour une course de F1 en France.
Il a déclaré à BFM Toulon Var que la France, par exemple, "n’a jamais eu l’honneur d’avoir le président de la République à l’événement".
"Les présidents d’autres pays sont honorés d’avoir un tel événement sur leur territoire. Le GP de France n’est pas un problème du circuit Paul-Ricard, c’est un problème national. Il n’y a pas de volonté nationale d’avoir un Grand Prix."
"32 pays demandent à organiser des Grand Prix de F1. Géographiquement, le circuit Paul Ricard était l’idéal mais quand on arrive dans un pays où on n’a pas d’intérêt, ça devient compliqué."
Alesi s’est dit prêt à échanger sur le sujet avec Emmanuel Macron.
"Il y a autour de ce circuit une histoire qui m’appartient et qui m’a fait devenir pilote de Formule 1. Ma vie est liée au sport automobile, au circuit, donc en devenir président, c’est quelque chose qui est un aboutissement de ma vie et ma carrière."
"Ça serait un honneur de parler avec un président de la République de quelque chose qui me tient à cœur, pour faire revenir la F1 ici. Mais je pense qu’il a d’autres priorités."
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