Albon sur son éviction de Red Bull F1 : ‘Ça m’a tué, c’était terrible’
Newey a loué son sens du développement en 2021
Lorsque Red Bull l’a mis sur la touche en 2021 pour lui préférer Sergio Pérez, Alexander Albon, redevenu « simple » (mais important) pilote de simulateur à Milton Keynes, avait des raisons de craindre que sa carrière en F1 serait terminée.
Mais le Thaïlandais a pu rebondir, avec bonheur pour le moment, chez Williams. Un dénouement heureux qui a agi comme un véritable soulagement pour lui.
Car la déception, au moment d’apprendre son éviction du baquet Red Bull, était terrible. C’est ce qu’a dit Alexander Albon lui-même au podcast "Beyond the Grid".
« Ça m’a tué, ça m’a tué. On a annoncé que je ne serais plus pilote de course assez tard, je crois que c’était en décembre. »
« Ils ont continué à croire en moi et à me faire confiance, Christian Horner et Helmut Marko, tout le monde chez Red Bull, et j’ai toujours une excellente relation avec eux. »
« Mais de mon côté, c’était plus ou moins comme si je me disais : Je veux être en F1. J’ai l’impression d’être le pilote le plus affamé que je connaisse, comment puis-je revenir en F1. »
Pour autant, cette année sur la touche à Milton Keynes fut très utile à Alexander Albon : pour lui permettre de s’inspirer de Sergio Pérez et de Max Verstappen ; pour devenir un as du développement technique dans le simulateur ; et pour diversifier ses compétences.
« Ce qui était également important, c’était simplement d’écouter Max et Checo ; j’écoutais toujours leurs ingénieurs... et j’en retirais des éléments. En tant que personnes, leurs personnalités - comment interagissaient-ils avec l’équipe et comment apprenaient-ils ? »
« C’était assez intéressant de prendre du recul en étant moins sur le devant de la scène dans le paddock, et de voir les choses sous un angle différent. »
Mais bien sûr, la satisfaction de l’homme de l’ombre ne va pas sans une certaine frustration : surtout quand la Red Bull de 2021 était une voiture capable de lutter pour le titre, poursuit Alexander Albon.
« Les premières courses... c’était terrible, j’étais un pilote de réserve, donc je devais aller à chaque course, mais rien qu’en étant là, je ne pouvais pas regarder, je m’asseyais et j’essayais de rester à l’écart autant que possible. »
« La voiture était rapide dès le départ... Max parlait de l’amélioration de l’arrière de la voiture, de sa stabilité. Ça fait un peu mal, parce qu’en même temps vous vous dites, ’C’est génial, j’ai l’impression d’avoir contribué à ça’. »
« Des gens comme Adrian Newey m’ont donné beaucoup de crédit pour ça. Je ne veux pas dire que j’ai aidé massivement, mais j’ai l’impression d’avoir contribué. »
Alexander Albon pourra-t-il apporter une même science du développement à Williams cette année ?
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