Albon est ’aussi en forme’ que possible avant Singapour
Il revient sur ses complications et sa convalescence
Alex Albon a confirmé hier sa participation au Grand Prix de Singapour, trois semaines après son opération de l’appendicite, qui l’avait forcé à manquer le Grand Prix d’Italie à Monza.
"Je me sens prêt. Je me sens aussi en forme que je peux l’être, aucune douleur" a déclaré Albon. "Nous avons eu une bonne semaine d’entraînement ou deux semaines presque, pour revenir là où nous sommes aujourd’hui."
"Nous sommes réalistes et nous savons que nous arrivons à la course la plus difficile de l’année. Nous devons être conscients de cela. Mais je me sens bien. J’ai fait du karting et je me sens bien."
Des complications difficiles à vivre pour ses proches
Le pilote Williams F1 a connu des complications après son opération, qui ont obligé à une sédation, mais il avoue ne pas l’avoir mal vécu : "Heureusement, j’étais sédaté donc je ne me souviens pas de grand-chose. Je me souviens seulement d’être entré en chirurgie, et c’est une procédure relativement simple."
"Je pense qu’il ne faut que quelques heures pour être opéré, mais évidemment, on ne perçoit pas le temps quand on est sous sédatif. Quand je me suis réveillé, j’ai pensé que l’opération était simplement terminée, mais ils m’ont dit que j’avais en fait vécu un peu plus que ça."
"En fin de compte, j’aurais dû rester sous sédation pendant deux ou trois jours, mais mes poumons se sont vidés en 12 heures, et j’étais déjà debout peu de temps après. Ce n’était pas si grave pour moi. C’était plus pour ma famille qui était venue à la course. Ils étaient un peu sous le choc."
Une frustration qui l’a empêché de regarder la course
Il s’est finalement réveillé le dimanche en début d’après-midi, et a essayé de regarder la course. Néanmoins, le fait d’être sur la touche était trop difficile à vivre pour lui sur le plan physique.
"Je me suis réveillé à peu près 30 minutes avant le début de la course. J’aurais donc pu la regarder, mais c’était frustrant à regarder. Le rythme cardiaque est un peu monté. Ils gardaient un œil sur moi, ils m’ont dit que je devais l’éteindre à un moment donné."
"Mais, vous savez, c’est seulement parce que nous avions une très bonne voiture, du moins le vendredi. Quand je me suis réveillé samedi, il y avait une sorte de décision à prendre, de savoir si je devais prendre le risque ou non, en termes de pilotage, mais nous avons fait ce qu’il fallait."
"Et Nyck a fait un très bon travail, évidemment. Nous savions que Monza allait être une bonne course et il a ramené quelques points à la maison, ce qui, évidemment, à l’échelle de l’équipe, est une très bonne chose."
Une rééducation ralentie par les complications
Le Thaïlandais n’a pas pu commencer à se remettre dès sa sortie de l’hôpital, car ses poumons ayant dû prendre le temps de guérir. Le processus a été long, mais il attend toutefois d’être au volant en EL1 et EL2 pour confirmer sa présence.
"C’est assez délicat parce que vous attendez essentiellement que vos poumons se rétablissent, et en même temps, votre corps ne peut pas bouger aussi bien qu’il le fait normalement. Vous ne pouvez pas reprendre l’entraînement normal d’un seul coup. Il faut y aller doucement."
"C’est lundi, la semaine dernière, que nous avons vraiment commencé à le pousser et à voir ce que nous pouvions faire. Nous l’avons traité comme un travail quotidien, avec de l’entraînement et de la récupération, et la récupération est vraiment importante, donc en gros, nous avons tout jeté."
"Jour après jour, c’était de mieux en mieux et nous sommes arrivés à un point où la récupération se passait vraiment bien, et honnêtement, je ne pense pas que nous avions en tête Singapour, que c’était dans les cartes."
"Mais avec la vitesse de la récupération, c’était possible et nous y avons réfléchi longuement, si nous devions le faire ou non, et je me sens prêt. Nous devrons attendre jusqu’à demain pour voir où j’en suis parce que conduire ici est un peu une bête différente."
"En ce qui concerne le côté chirurgie, je ne suis pas du tout inquiet à ce sujet. Je sais que je suis complètement remis. C’est plus les séquelles d’être en soins intensifs et les conséquences que cela a sur votre corps, mais je ne serais pas ici si je ne pensais pas être capable de courir."
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