Albon connaît le Castellet comme sa poche, Kvyat n’y a pas couru depuis 8 ans
Un paradoxe, puisque c’est Albon le rookie
Toro Rosso a connu week-end plus décevant que prévu à Montréal, un circuit où la puissance moteur prédomine. Qu’en sera-t-il au Paul Ricard ?
Daniil Kvyat n’a pas couru sur le circuit français depuis un long moment : quasiment une décennie ! Il devra rassembler ses souvenirs très rapidement, ce vendredi… Mais le Russe assure qu’il aborde ce rendez-vous en confiance.
« J’ai hâte de piloter une F1 pour la première fois au Paul Ricard. Je sens que notre performance pourrait y être meilleure que lors de la dernière course, à Montréal. Nous avions choisi de faire un premier long relais à Montréal, puisqu’il était clair que nous n’étions pas les plus compétitifs, il fallait tenter une course intelligente. J’ai dû vraiment me battre pour rester dans les points, et à la fin, on y est arrivé [10e place]. Les derniers tours, j’ai vraiment dû pousser dur pour dépasser la McLaren, j’ai tout tiré de la voiture. Un petit point, c’est toujours bon pour la confiance. »
« J’ai couru au Paul Ricard par le passé, mais c’était il y a longtemps – en 2011, en Formule Renault Eurocup. J’avais terminé deuxième de la première course, et troisième de la course suivante. La surface de la piste était alors plus ou moins la même que celle de ce week-end, même si un virage a changé. Je ne me rappelle plus trop du circuit après toutes ces années, et une Formule Renault est très différente d’une F1. Bien sûr, j’ai appris la piste dans le simulateur, mais j’ai hâte de l’apprendre aussi vite que possible pour de vrai ce vendredi. »
« C’est un circuit rapide, comme à Montréal. La vitesse en lignes droites ne sera pas le plus important ; mais il y a aussi plein de virages rapides, et une section technique. Donc nous allons essayer d’optimiser notre package et d’en tirer le maximum, comme lors des dernières courses. »
Alexander Albon a lui couru au Paul Ricard bien plus récemment : l’an dernier en F2 !
« J’ai vraiment hâte de courir au Castellet, parce que j’ai la sensation que je n’ai pas participé à un Grand Prix depuis un mois, puisque mon Grand Prix du Canada a été fini au bout d’un tour. Il n’y a rien de plus à dire, à part que c’est une autre bonne chose de faite, puisque je n’avais jamais conduit à Montréal par le passé. »
« Le Paul Ricard, c’est un circuit que je connais assez bien, j’y ai couru à plusieurs reprises en formules juniors. C’est l’un des circuits où j’ai le plus conduit. La piste est très moderne, avec de grandes zones de dégagement colorées, celui qui a peint ça était un peu fou ! Cela signifie que nous laissons derrière nous les circuits urbains – ceux que je préfère. »
« L’an dernier, en F2, je m’étais qualifié 2e et avais dû abandonner, sur problème moteur, lors de la course principale ; lors de la course sprint, j’ai pu remonter de la 7e à la 2e place. J’apprécie le virage de Signes, il devrait être impressionnant dans une F1. Je suis sûr que mon cou le sentira bien ! C’est l’un des virages qui exige le plus d’énergie et qui met le plus de pression de tout le calendrier. Sur un tour de qualifications, ce devrait être amusant, puisqu’il est un peu incurvé. »
« Cette piste conviendra mieux à notre voiture que celle de Montréal, je pense. Le Paul Ricard a quelques similarités avec Barcelone, et nous y étions assez compétitifs. Donc nous pouvons nous rendre au Paul Ricard avec un peu d’optimisme. Espérons qu’ils aient réglé les problèmes d’embouteillages ! »
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