Albon avoue avoir été ’trop gentil’ chez Red Bull
Le pilote Williams F1 rejoint l’avis de Christian Horner
Alex Albon admet qu’il comprend ce que Christian Horner a dit un jour en pensant que le Thaïlandais était presque « trop gentil » pour courir pour Red Bull.
L’ascension d’Albon a été fulgurante dans les rangs de Red Bull, puisqu’à peine une demi-saison après son rappel dans le programme pour rejoindre Toro Rosso pour la saison 2019, il a été envoyé dans l’équipe principale Red Bull Racing, pour s’associer à Max Verstappen suite aux difficultés de Pierre Gasly.
À la fin de la saison 2020, Albon s’est cependant retrouvé évincé après des difficultés similaires contre Verstappen, passant 2021 en tant que pilote de réserve de Red Bull avant de rejoindre Williams pour la saison suivante, où il s’est désormais imposé comme l’un des pilotes les plus respectés de la grille.
Albon n’a-t-il pas été promu trop tôt ? Etait-ce la bonne décision à l’époque ?
"Je peux vous dire que j’ai eu une réaction similaire. Il fallait que je profite de l’opportunité, même si on ne se sent pas prêt."
"Je suppose qu’il y a peut-être un peu de naïveté là-dedans. Mais il y a aussi le fait que vous pourriez être coincé en tant que pilote qui avait une chance, aurait pu monter les échelons mais a choisi de ne pas le faire. Et qui peut dire qu’on vous aurait offert une chance plus tard."
Lorsqu’on lui a demandé s’il savait ce que Horner voulait dire par le fait qu’il avait été trop gentil, Albon a répondu : "Oui, je le sais."
"Je pense que c’est plutôt parce que j’étais dans une position où j’avais l’impression de devoir dire oui à tout, parce que je ne voulais pas renoncer à ma chance, ni être perçu comme quelqu’un que je ne suis pas."
"Et d’une certaine manière, comme j’étais juste jeune, vous voulez vous entendre avec les gens qui vous entourent. Vous voulez être dans les bons papiers de tout le monde et vous voulez vous assurer que vous êtes apprécié dans l’équipe. Il s’agit simplement de découvrir l’équipe, d’essayer de s’intégrer à l’équipe."
"Alors on se laisse peut-être un peu marcher dessus."
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