Aérodynamique, gestion des pneus… Que prépare McLaren F1 pour 2024 ?
Une évolution ou une révolution ?
Et si McLaren devenait, l’an prochain, une menace très sérieuse pour Red Bull, sur la longueur d’une saison ? Cette hypothèse, qui paraissait inconcevable après le premier Grand Prix à Bahreïn, est désormais de l’ordre du possible ou du probable, au vu de la forme de l’équipe orange.
Mais Red Bull risque de faire un grand bond en performance l’an prochain… et il faudra donc que les aérodynamiciens de McLaren soient au sommet de leur art cet hiver.
Cependant, pour continuer à progresser l’an prochain, l’aérodynamique ne fera pas tout chez McLaren.
Au-delà du pur appui, Andrea Stella a aussi pointé une grande faiblesse de la McLaren : son utilisation des pneus.
« Nous avons fixé des objectifs, disons, mais je ne peux pas dire dans quel domaine et à quel point. »
« Mais ce que je peux dire c’est que ce n’est pas seulement sur l’aérodynamique. »
La gestion des pneus en F1 est une affaire d’aérodynamique bien sûr, mais aussi de motricité et de grip mécanique. Qu’est-ce qui compte le plus, l’aérodynamique ou le mécanique d’ailleurs ?
« C’est une combinaison des deux. Je ne peux pas en dire beaucoup plus » poursuit Andrea Stella.
À quel point au fond la McLaren de l’an prochain sera différente de la voiture actuelle ? Faudra-t-il faire peut-être comme Mercedes et changer radicalement de concept ? Ou bien privilégier la continuité ? La deuxième option semble plus réaliste compte tenu de la performance actuelle de McLaren, mais Andrea Stella en est-il certain ?
« En toute honnêteté, votre situation avec la voiture de l’année prochaine dépend en partie de votre situation cette année, car c’est le point de départ pour presque tout le monde. »
« Mais cela dépend du degré de développement. Cette pente de progression [chez McLaren] a commencé à peu près en juillet, et après, la longue période qui se passe, c’est celle pendant laquelle vous travaillez sur la voiture de l’année prochaine. »
« La voiture que nous avons lancée en mars comporte certains éléments qui ont été développés dans leur continuité, mais pour la plupart, ce ne fut pas le cas [nous avons changé de concept]. »
« Surtout en ce qui concerne le fond plat, la carrosserie, l’aileron arrière et, dans une certaine mesure, l’aileron avant. »
« Nous avions juste besoin d’aborder différents concepts et de commencer à les faire fonctionner. Il ne s’agissait pas simplement d’un développement itératif linéaire du concept de la voiture de lancement. »
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