Accords Concorde : Liberty devra trouver un accord avant juin

En 2021, la FIA et la FOM doivent mettre en place un grand bouleversement réglementaire, supposé renouveler l’aérodynamique des F1 comme les règles budgétaires en vigueur. Les règles encadrant l’unité de puissance pourraient également évoluer, à la marge.

Or, jusqu’à présent, aucun accord ferme n’a été trouvé avec les écuries. Le temps commence à presser, et pas seulement pour les ingénieurs…

Chase Carey lui-même a reconnu, devant les investisseurs, que juin serait la date limite pour trouver un accord sur le nouveau règlement 2021 et les prochains Accords Concorde (les actuels arrivent à expiration fin 2020) – c’est ce que dispose le Code Sportif International dans tous les cas. N’y a-t-il pas d’ores et déjà urgence ?

« Nous comprenons que les marchés aimeraient être fixés sur tous les termes dès que possible, mais nous allons prendre le temps nécessaire pour nous assurer d’être bien alignés avec nos partenaires » a assuré l’homme fort de Liberty Media.

« Il y a des structures qui nous conduisent à vouloir que les choses soient en place d’ici juin. Je ne vais pas m’exprimer davantage sur des deadlines spécifiques concernant les discussions avec les équipes. Les écuries sont actives. J’ai eu un certain nombre de réunions cette semaine avec elles, donc elles sont assez actives. »

« Nous voulons résoudre ces choses, elles seront prévues pour 2021. Donc clairement, nous avons toujours du temps, mais je pense que nous tous aimerions avoir une visibilité claire pour le futur. Donc nous espérons conclure ces discussions aussi rapidement que possible. »

« Mais il est vrai que certainement, nous voudrions que certains éléments des discussions soient étudiés pour être mis en place d’ici juin. Même si nous nous attendons à ce que certaines choses avancent avant cette date. »

Parmi les sujets à aborder au cours de la renégociation des Accords Concorde, la redistribution des revenus du sport figurera en bonne place. Liberty Media entend ne pas modifier le pourcentage de paiements reçu aujourd’hui par les écuries ; dans le même temps, les Américains espèrent faire progresser le chiffre d’affaires de la F1. Par conséquent, Liberty Media pourrait aussi faire de la F1 une machine à cash à son propre profit.

« Je ne veux pas spéculer sur ce genre de considérations tant que les discussions sont actives » rétorque Chase Carey. « Nous nous attendons certainement à faire grandir le business, c’est entendu. »

« Et comme je l’ai dit à de nombreuses reprises, il vaut mieux avoir ce genre de discussions en privé, avec nos partenaires ; et quand tout sera résolu, nous le dirons. »