A quel moment Verstappen s’est-il senti sous pression en 2023 ?

Le pilote Red Bull revient sur la saison de son 3e titre en F1

Par Emmanuel Touzot

8 octobre 2023 - 15:52

Malgré une saison d’outrageuse domination, Max Verstappen n’a pas connu que des moments de maîtrise et de calme. Le tout nouveau triple champion du monde raconte quel est le moment le plus stressant de sa saison jusqu’ici.

"C’est une bonne question. Je n’en sais rien. Cela dépend aussi de l’état de la piste et d’autres facteurs" note Verstappen. "Par exemple, la course de Zandvoort, lorsque vous conduisez sur des pneus slicks et qu’il pleut (photo, ndr)."

"J’aime normalement conduire sur le mouillé, mais je sais aussi que je suis en tête du championnat et que si je sors et que je suis coincé, je vais perdre beaucoup de points. Donc, naturellement, je conduisais toujours un peu en dessous de la limite, mais cela peut être, d’une certaine manière, dangereux aussi."

"Lorsque j’étais sur la piste en pneus slicks, je me sentais un peu sous pression. Parfois, il y a des gens derrière vous qui sont un peu plus rapides, parce qu’ils n’ont rien à perdre. C’est donc un état d’esprit très différent de celui dans lequel vous vous trouvez lorsque vous vous battez pour un championnat."

Ses meilleurs souvenirs de pole et de victoire

Interrogé sur ses meilleurs moments dans la saison, il ne peut pas en départager certains : "Il y en a quelques-uns. Je pense que j’ai vraiment apprécié ma victoire à Miami. Spa, Zandvoort, mais aussi Suzuka, par exemple, gagner le championnat des constructeurs avec l’équipe, c’était fantastique. Pour être honnête, il est difficile d’en choisir un."

Quant à savoir quelle est sa meilleure pole position, Verstappen vote évidemment pour Suzuka, même s’il a beaucoup apprécié son meilleur temps en qualifications à Spa. Néanmoins, ce n’était pas une pole position puisqu’il était pénalisé de cinq places.

"Probablement Suzuka. J’en ai fait quelques unes. Peut-être que ça n’a pas compté, mais celle de Spa m’a plu, dans ce genre de conditions où vous devez vraiment sortir le grand jeu. Mais oui, à Suzuka, la voiture était sur des rails. C’était incroyable à conduire. Je souriais en pilotant, ce qui est assez rare dans un tour de qualification."

Enfin, il ne peut pas choisir un week-end où lui et son équipe ont fait un meilleur travail : "Presque tous les week-ends pour être honnête. Je ne peux pas en choisir un. Il y a eu beaucoup de circuits différents et de situations difficiles. Je pense que nous avons réussi à faire du bon travail, donc oui, je ne peux pas choisir une course par rapport aux autres."