A Monaco, Ricciardo a senti que ça tournerait mal entre Ocon et Gasly

Un autre contact avait eu lieu peu après le départ

Par Franck Drui

29 mai 2024 - 12:06

Daniel Ricciardo a révélé sa vision au premier rang de l’incident entre les coéquipiers Alpine F1 Esteban Ocon et Pierre Gasly, rappelant des souvenirs de sa tristement célèbre collision avec Max Verstappen à Bakou il y a six ans.

Lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2018, Ricciardo et Verstappen se disputaient la quatrième position lorsque l’Australien a heurté l’arrière du Néerlandais alors qu’il tentait de dépasser au premier virage. Le duo était déjà entré en contact avant ce crash.

Lors du premier tour du Grand Prix de Monaco, Ocon a bêtement tenté de dépasser Gasly au Portier, le virage qui mène au tunnel, ce qui a entraîné un contact qui a forcé la voiture du premier à s’envoler, à atterrir lourdement, à casser la suspension et à détruire la boîte de vitesses. .

Ocon a finalement présenté ses excuses pour l’accident après que les commissaires sportifs ont qualifié sa tentative de dépassement de "trop ambitieuse après être venue de trop loin", et qu’il était "entièrement responsable de l’incident".

Le directeur de l’équipe, Bruno Famin, a clairement indiqué qu’il y aurait des "conséquences", car la manœuvre d’Ocon ne respectait pas les consignes.

"C’était proche de moi," explique Ricciardo. "Lance [Stroll dans son Aston Martin] était définitivement plus proche, juste derrière donc j’ai eu un peu plus de temps pour réagir."

"Mais il y avait déjà eu un contact avec la roue, une fois ou deux dans la montée de Beau Rivage. Ils ont failli se mettre dehors déjà."

"Honnêtement, cela m’a rappelé Bakou 2018, où Max et moi nous sommes touchés, je pense deux ou trois fois avant l’accident."

"Celui-là [entre Gasly et Ocon] s’est déroulé dans un laps de temps plus court, mais je pouvais le voir se produire. Je me suis dit : ’D’accord, je sens la tension monter très vite’. Parfois, avec des coéquipiers, ça monte encore plus vite."

"Quand j’ai vu cela se produire, je n’ai pas été surpris car j’avais l’impression qu’aucun des deux ne voulait céder et qu’ils étaient dans une compétition musclée."

"Je sais comment ça se passe, je suis sûr qu’ils [Alpine] ne sont pas contents. Ce ne sont pas des amis, tout le monde le sait, mais ce n’était vraiment pas nécessaire."