A Milton Keynes, Albon se mobilise sur la F1 2022 en simulateur
Il s’exprime sur son travail de l’ombre
En l’espace de quelques mois seulement, Alexander Albon est passé d’un volant Red Bull en F1 à un volant en DTM. Le Thaïlandais, qui reste pilote de réserve à Milton Keynes, prend son mal en patience, avant, espère-t-il, de faire son retour en F1.
Alexander Albon passe ainsi toujours beaucoup de temps à Milton Keynes, mais pas sur les pistes de F1 le dimanche après-midi.. En quoi consiste de près son travail ? Et n’est-il pas démotivé par cette sanction ou régression imposée par Christian Horner et Helmut Marko ? L’ancien pilote Toro Rosso s’est confié au site officiel de la F1…
« Vous ne pouvez pas mentir et dire que c’est facile. Si vous pouvez dire que l’année dernière a été difficile mentalement, cette année est tout aussi difficile, si ce n’est plus, car vous allez sur des circuits sans courir. C’est un sentiment différent. Vous voulez être sur la piste, vous voulez conduire. Nous sommes tous des coureurs nés et nous voulons être sur le circuit, donc c’est délicat. »
« Je vois ce qui se passe à l’usine dans les coulisses, le travail de développement et je vois les choses - sur lesquelles nous travaillons dans le simulateur - passer sur la piste. C’est très enrichissant. Bien sûr, ce n’est pas ce que je veux faire à long terme, mais c’est intéressant à voir. J’apprends de Max et Checo sur la voiture. »
Ce travail de l’ombre avait déjà été salué par Christian Horner par exemple à Monaco, estimant que le travail réalisé par le Thaïlandais dans le simulateur, entre les essais libres et les qualifications, avait permis à Max Verstappen de faire un grand pas en avant en Principauté. Cette semaine-là Alexander Albon avait passé la semaine dans le simulateur, des journées entières...
« Ça peut être intense... Mais ça varie. Pour Silverstone, c’était juste deux jours - jeudi et vendredi. Une grande partie du travail que je fais maintenant est sur la voiture de l’année prochaine. Je suis à 50% sur ça et 50% sur la voiture de cette année le vendredi. »
« C’est agréable d’entendre les commentaires des deux, de tout le monde. C’est un rôle différent. Pour moi, c’est clair, je veux juste faire du mieux que je peux. Quoi que je puisse faire pour l’équipe, je veux montrer ma valeur, montrer ce que je peux leur donner. »
Alexander Albon a un gros regret : l’an dernier, la Red Bull ne pouvait pas lutter pour le titre à la régulière ; cette fois, Sergio Pérez, son successeur, a été plus chanceux....
« Déjà lors des essais hivernaux, c’était clair - quand les gars sont sortis sur la piste à Bahreïn - il y avait beaucoup d’adhérence à l’arrière de la voiture, ce qui est quelque chose avec lequel nous avons eu du mal l’année dernière. C’était comme ’Ugh ! OK ! Bien ! L’équipe a vraiment fait un grand pas en avant d’une année sur l’autre. »
« C’était délicat l’année dernière, ce n’était pas facile à conduire. Quand la voiture est à la limite, ce n’est jamais facile. Mais comme vous l’avez dit, il y a ce côté-là. J’ai l’impression que la voiture, l’équipe, nous sommes sur la bonne voie. Regardez-nous maintenant, nous sommes tout en haut. »
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