Yas Marina, côté pneumatiques

Les défis posés par le circuit d’Abu Dhabi

Par Franck Drui

10 novembre 2011 - 15:05
Yas Marina, côté pneumatiques

L’avant-dernière manche du Championnat du Monde de Formule 1, sur le tracé de Yas Marina, présente un challenge unique pour les pneumatiques. La course de 55 tours, pour une longueur de 305.355 kilomètres a en effet la particularité de débuter au coucher du soleil et de s’achever de nuit. Un contexte qui altère hautement les performances des pneus en termes de rythme, de dégradation et d’usure, avec des conditions de piste différentes d’un bout à l’autre de la course. Voici les choses à savoir sur le tracé d’Abou Dhabi du point de vue pneumatique…

Le premier virage représente le début d’un enchaînement de courbes. La monoplace subit des accélérations latérales de 4G, tandis que les pneus doivent procurer l’adhérence nécessaire de la meilleure façon possible à près de 250 km/h.

Sur la plus longue ligne droite du tracé, la structure du pneu est mise à rude épreuve en raison des vitesses de pointe atteintes. L’accélération est totale pendant environ 15 secondes. L’appui aérodynamique génère des charges de 800 kg, totalement absorbées par la structure du pneu, qui corrige également les imperfections et les secousses générées par la surface de la piste.

Les F1 voient leur vitesse chuter vertigineusement de 300 km/h à 90 km/h en 110 mètres pour aborder le virage 11. Ce freinage représente une décélération de 5G, avant de lancer les pilotes vers une chicane lente nécessitant une précision millimétrée.

La dernière portion du circuit requiert un équilibre parfait de la monoplace. Une séquence de courbes fait monter en température le pneu, qui peut atteindre 130°C, tout en offrant la meilleure adhérence possible, ainsi que la durabilité vitale pour bénéficier de précision sur l’asphalte brûlant.

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