Wurz : On ne voit pas dans les médias l’influence du GPDA
L’association des pilotes est très importante
Les discussions sur la sécurité des pilotes en Formule 1 vont bon train, surtout depuis l’accident qui a coûté la vie à Jules Bianchi, mais aussi depuis l’accident de Justin Wilson en Indycar.
L’ancien pilote de F1 avait perdu la vie aux Etats-Unis suite à un choc à la tête avec un débris, et les inquiétudes ont poussé les équipes à réfléchir à des systèmes de protection tels que le Halo.
Pour l’ancien pilote et président du GPDA, Alex Wurz, l’association des pilotes est encore aujourd’hui le principal lanceur d’initiative pour la sécurité.
« Au fil des ans, le GPDA a été force de proposition auprès de la FIA concernant la sécurité et son amélioration » explique l’Autrichien. « C’est l’une des priorités en compétition, on ne sacrifie pas la vitesse mais on rend les voitures de plus en plus sûres. Ce devrait être souligné comme une force ».
« Cela signifie que l’on peut courir de manière agressive, à des vitesses élevées, sur des circuits tels que Monaco. Et nous pouvons le faire tout en se disant que le reste du monde évolue avec une sécurité encore plus importante que celle que nous avons en F1 ».
Wurz souligne aussi l’importance du GPDA dans les décisions prises, sans pour autant que ce soit rendu public : « On ne voit pas dans les médias l’influence que l’on a. Nous avons une bonne organisation et l’un des officiels au sommet de la hiérarchie de la FIA m’a dit qu’il n’y a jamais eu un tel dialogue entre les pilotes, les propriétaires et ceux qui créent les règles, et tout le monde en bénéficie ».
« J’espère que l’on pourra continuer cela et j’espère que tous les pilotes, même ceux qui ne sont pas membres du GPDA, contribueront à aider notre sport dans le futur pour attirer des fans et continuer à se développer. En tant que pilotes, nous ne pensons pas de manière politique, nous voulons juste le meilleur pour notre sport ».